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Corée du Nord : 50% de la population consomme de la métamphétamine

Dans le pays le plus fermé du monde, une partie croissante de la population consomme de la métamphétamine. Selon les réfugiés, la moitié de la population adulte consommerait cette drogue de synthèse. Autrefois réservée à l'élite nord-coréenne, sa consommation s'est généralisée en quelque années. 
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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C'est le régime nord-coréen lui-même qui a produit en masse de
l'opium et des drogues de synthèse dans les années 1990. Elles étaient
destinées à l'étranger, afin d'obtenir des devises et des liquidités. 

Une fois la production étatique stoppée, à partir de 2007, les
chimistes ont créé des ateliers clandestins, qui ont ciblé le marché intérieur.
Dans un pays ruiné où des famines sont récurrentes, avec un régime totalitaire
brutal où les divertissements sont rares, les vertus euphorisantes de la métamphétamine ont donné des allures de remède miracle à ce produit. 

Le problème est que les Nord-coréens ne connaissent pas les
effets secondaires de la metamphétamine. Cretains en donnent même à leurs
enfants (...) Ils ont une bonne image de cette drogue. Ils l'utilisent comme si c'était
un médicament. Ils pensent : "nous n'avons plus de système de santé,
nous n'avons plus de médicament, mais il y a cette metamphétamine qui peut
soulager nos douleurs", professeur à l'université de Séoul

 La Corée du Nord
tente d'enrayer le processus. Le gouvernement a promis d'exécuter les
consommateurs pris en flagrant délit...

Inde 

Après le viol collectif d'une étudiante dans un bus de New
Delhi, les mentalités changent. Sous la pression de la rue, le gouvernement a
renforcé les sanctions en cas de viol et la voix des femmes se libère. Les
plaintes pour viol ont été multipliés par trois. L'Etat a mis en place une ligne d'aide et d'assistance
juridique, qui croule sous les appels.

Quatre travailleuses sociales y travaillent 24h sur 24 et
répondent à 2.000 appels quotidiens. Elles
écoutent, rassurent et, dans certains cas, envoient des voitures de police sur
place. Elles suivent les dossiers jusqu'au procès.

Les ONG remplissaient déjà cette mission mais dorénavant, ce
sont les pouvoirs publics qui prennent ces questions à bras le corps. L'efficacité
s'en trouve décuplée, comme l'atteste le témoignage de Kalijah Farooqi, militante féministe : 

Quand je travaillais dans une ONG, si je voulais savoir ce
que la police avait écrit dans la plainte, je devais me battre. Aujourd'hui, j'ai
juste à écrire une lettre et ils m'envoient tout le dossier. Je peux vraiment
conseiller la femme sur ce qu'elle doit faire.

Mais d'après les ONG, les préjugés restent encore forts. Et
la question de savoir si la femme est une victime ou non se pose toujours.

 

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