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Alain Minc : "Ceux qui pensent que l’Euro est un boulet sont des imbéciles"

Alain Minc est économiste et essayiste. Il conseille autant les chefs d’entreprises que les responsables politiques. Il publie chez Grasset "Le mal français n’est plus ce qu’il était", un vibrant plaidoyer en faveur de l’Union européenne et de ses institutions.
Article rédigé par Olivier de Lagarde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
  (Alain Minc dresse un vibrant plaidoyer pour l'Europe dans son dernier essai © Guy Gios MAXPPP)

Pour Alain Minc, la société française est devenue "un simple agrégat d’individus ". Il juge alors urgent pour notre avenir de "réinventer un contrat social ".

L'Etat a perdu son rôle central

Dès lors que, réduit au rôle d’ingénieur de la réalité, l’Etat a perdu son rôle central, il nous faut le contourner par au-dessus et par en-dessous : d’un côté par ce qu’Alain Minc appelle l’ennoblissement de la société du bas, celle des micro-solidarités. Et de l’autre par un nouveau rêve collectif qui ne peut être pour lui, que le rêve européen.

Si demain l’Euro disparaissait, le pouvoir d’achat des Français baisserait de 20 à 25%. Chaque personne qui a un minimum de culture économique le sait

Alain Minc dresse ainsi un vibrant plaidoyer en faveur de l’Union européenne et de ses institutions. Il se place également en défenseur de la monnaie unique : "Si demain l’Euro disparaissait, le pouvoir d’achat des Français baisserait de 20 à 25%. Chaque personne qui a un minimum de culture économique le sait" , déclare-t-il. Et Alain Minc d’ajouter qu’il faut juste s’interroger sur les arrières pensées de ceux qui, sachant cela, essaient de flinguer l’euro…

  (Le mal français n'est plus ce qu'il était / Alain Minc © Ed. Grasset)
 

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