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Cannes, un festival de palmes. Les Anglo-saxons Lester, Anderson et Altman, leurs films pop-rock et "le cinéma, sorte d'éponge de la société"

Pour célébrer les 70 ans du festival de Cannes, Thierry Frémaux, le délégué général du festival, raconte sur franceinfo ces événements qui ont marqué la Croisette. Ce mardi, Cannes sur un air pop-rock dans les années 1965,1969 et 1970, entre le bouillonnement du cinéma anglais et le cinéma indépendant américain. 

Article rédigé par franceinfo, Thierry Fiorile
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3 min
Les acteurs Elliot Gould (gauche) et Donald Sutherland (droite) en promotion pour la comédie noire "M.A.S.H." , de Robert Altman, palme d'or à Cannes en 1970. (SILVER SCREEN COLLECTION / MOVIEPIX)

Cannes, sur les airs pop-rock, de l'insouciance, de la contestation, du fun avec trois films inclassables. Le Knack... et comment l'avoir, du Britannique Richard Lester, obtient la palme d'or en 1965. Pour franceinfo, Thierry Frémaux revient sur ce "‘Swinging London’ qui n'a pas seulement marqué l'histoire de la musique mais aussi l'histoire du cinéma". Selon le délégué général du festival de Cannes, "le cinéma, comme une sorte d'éponge, de machine à aspiration, va chercher des choses nouvelles du côté de ce qui fait le sel de la société" et le festival de Cannes "est aussi le reflet de son époque". 

En 1969, la palme d'or revient à If... de Lindsay Anderson. Le réalisateur britannique fait partie de "cette espèce de génération" liée à un "bouillonnement très extraordinaire au cœur des années 60", analyse Thierry Frémaux. 

L'année suivante, en 1970, le jury sacre la comédie M.A.S.H., de l'Américain Robert Altman. "Un film très antimilitariste" et un "style très altmanien", indique Thierry Frémaux pour qui Robert Altman est "un grand artiste qui a marqué l'histoire du cinéma américain indépendant, toujours à l'écart d'Hollywood". Malgré des récompenses dans les trois grands festivals, Cannes, Berlin, Venise, "il est mort un petit peu oublié", regrette le délégué général du festival de Cannes.

Le réalisateur britannique Lindsay Anderson montre sa palme d'or pour  "If...", lors du festival de Cannes 1965. (GILBERT TOURTE / GAMMA-RAPHO)

De La Grande bouffe à Ken Loach, en passant par les grands moments du cinéma italien, les films audacieux et les années à scandale, chaque jour, en attendant la cérémonie d'ouverture du 70ème festival de Cannes, franceinfo raconte ces palmes qui ont marqué l'histoire du festival avec son délégué général, Thierry Frémaux, et Thierry Fiorile, spécialiste du cinéma à franceinfo. Chacun des 35 épisodes s'articule autour d’une thématique.

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