Ymagis, pionnière du numérique au cinéma, explique son chiffre d'affaires record
Il y a encore cinq ans, la numérisation des
films pour le cinéma était plutôt inconcevable. Le rôle de l'entreprise, au
départ, réside dans la conversion des films de la pellicule au disque dur sans
oublier d'équiper les salles obscures. Au total, 450 cinémas en 5 ans et 2.600
projecteurs numériques.
C'est d'ailleurs grâce à cet équipement que tout est arrivé
d'après Christophe Lacroix, le directeur associé d'Ymagis : "ces
projecteurs existaient dans le secteur de la vidéo ou de l'événementiel, depuis
des années et des années, et ils sont arrivés dans les années 2000 à un niveau
de qualité comparable à ce qui se faisait dans le cinéma. C'est donc à partir
de ce moment-là que nous avons pu envisager leur déploiement", se
rappelle t-il.
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Ils lâchent tout pour créer le groupe
Le "nous" en question, c'est donc Christophe
Lacroix, à l'époque directeur technique de Disney, et Jean Mizrahi, ancien haut
fonctionnaire du Trésor qui plaque tout pour prendre la direction d'un groupe
de traitement de pellicules. Chacun de leur côté, les deux hommes tentent sans
succès de faire prendre à leurs entreprises le virage du numérique.
Ils ne se
connaissent que de nom mais se retrouvent sur cette idée, cette envie commune. Un parcours qui fait leur fierté malgré un parcours parfois chaotique, le
groupe affiche 130 employés et un chiffre d'affaires de 40 millions d'euros.
L'entreprise a réussi à se hisser en tête du marché en France mais également en
Espagne et en Allemagne.
Ils remportent le prix "Fast 50" de l'Institut Deloitte
Ce dynamisme et cette croissance ont permis à Ymagis
de remporter les prix "Fast 50" et "Fast 500" de l'Institut Deloitte qui récompense
les entreprises technologiques les plus performantes en France et en Europe.
Pour Laurent
Halfon, le responsable du classement, la France est une nouvelle fois le pays
le plus représenté, ce qui est très significatif : "Ca veut dire
qu'il y a des leaders dans leurs domaines respectifs en France. Je
pense qu'en France on est très focalisés sur les points négatifs mais quand on
est regardés de l'extérieur par nos compétiteurs européens ou étrangers, ils
regardent surtout le positif et ils soulignent le classement de nos
entreprises."
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