Le commerce en ligne vole de records en records

La somme dévoilée par l’enquête Médiamétrie pour la FEVAD (enseignes de la vente à distance) est record mais ce n’est pas forcément le plus important. Le plus fort, c’est la progression. Les ventes en lignes ont augmenté de 16% entre avril et juin, nettement supérieur aux attentes, du jamais vu depuis 3 ans.

Sur l’ensemble du premier semestre, nous avons consommé pour 31 milliards d’euros sur le net.

La vraie leçon à retenir

On n’achète pas plus par foyer mais de plus en plus de foyers achètent sur le net. Le panier moyen n’a  pratiquement pas bougé, restant à 79 euros.

En revanche, il y a eu 630.000 cyberacheteurs supplémentaires sur un an. En face, il y a aussi une offre plus importante : 167.000 sites marchands actifs aujourd’hui en France (+14% en un an). Et le nombre grossit chaque jour.

Qu’est-ce qui tire les ventes sur internet ?

Ce qui se vend le mieux sur le net sont les objets déco, la mode et le petit électroménager. La culture arrive en troisième position. Ceux qui nous font acheter plus : les tablettes et les smartphones, pour des achats coup de cœur, instinctifs. Sans oublier les sites collaboratifs (AirBnb, Blablacar), et le ‘’clic and collect’’ (achat en ligne et retrait en magasin).

Ce commerce sur internet a d’évidentes conséquences sur le commerce traditionnel

D’ici 2020 on estime que les ventes sur internet devraient entraîner la disparition de deux millions de mètres carrés de surface commerciale, soit environ 10% de l’espace existant aujourd’hui. Mais ce sont aussi des opportunités de mutations. D’ailleurs, de plus en plus de pure players (les marques uniquement présentes sur internet) ouvrent des boutiques en ville pour se rapprocher du client qui veut du conseil et du contact humain.