Tristane Banon, l'affaire DSK et les "mères toxiques"
Auparavant Tristane Banon avait écrit deux romans, un
qui parlait de sa jeunesse dissolue, Trapéziste , et un autre sur sa mère
absente et sur la nounou qui la martyrisait : "J'ai oublié de la tuer . Dans
son nouveau roman, Le début de la tyrannie , elle parle encore de la relation
mère-fille.
"J'ai voulu parler des mères toxiques. J'ai voulu montrer cette
espèce de lien masochiste qu'il y avait entre les filles, qui avaient des mères
toxiques, et elles-mêmes. Il n'y a pas de mères toxiques sans filles consentantes. "
Sa mère Anne Mansouret, élue socialiste, a lu ce livre
très récemment et a beaucoup aimé. Ce qui n'a pas été le cas de Frédéric Beigbeder.
"Qu'il n'aime pas un de mes livres, je peux le concevoir. Qu'il fasse une
critique littéraire dont les deux tiers portent sur le temps de l'affaire et
dans lequel il explique que la première fois qu'il m'a vu c'était dans un
débardeur XS, ça me choque un peu. "
L'affaire DSK
Le parquet de Paris a classé sans suite sa plainte pour "tentative de viol", mais a toutefois reconnu une agression
sexuelle. Ces faits datant de 2003 sont prescrits.
Pour la première fois, dans l'histoire du parquet de Paris, il a reconnu un fait passé, malgré la prescription. Elle y a gagné "la possibilité de se regarder en face. "
Tristane Banon n'a plus la télé chez elle : elle ne
supportait plus de se voir en boucle sur les chaînes d'info. Le plus dur, dit-elle, c'est "la perte de l'anonymat . C'est une notoriété dont on se passerait bien. "
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