Régis Jauffret : "Dans "La ballade de Rikers Island", il n’y a pas de coupable"
Le directeur de la Compagnie Teatrocinema cherchait une histoire à deux personnages et un jour il est tombé sur le livre de Régis Jauffret et c’est comme cela que le projet est né. Dans un story-board théâtral en mouvements et en contrastes, "Histoire d’amour" associe plusieurs formes narratives, théâtre, cinéma, BD, photographie et musique, pour entraîner le spectateur voyeur dans les turbulences d’un esprit détraqué.
"Il y a des images en 3D parce qu’il y a une projection sur un voile transparent et puis il y a de la 3D parce qu’il y a de vrais personnage. C’est en espagnol et il y a des sous-titres en français comme à l’opéra. "
Histoire d’amour , au théâtre du Rond-Point, à Paris.
La ballade de Rikers
Il y a quelques mois, il a publié La ballade de Rikers Island dans lequel il fait le récit de l’affaire DSK, sans ne jamais nommer personne et dont les détails sont très nombreux. "Je ne peux pas faire autrement qu’inventer quand je rentre dans la tête d’un personnage. " S’il loue le courage d’Anne Sinclair, il dit également qu’elle était la complice de DSK. "On va dire qu’Anne Sinclair est vraiment un personnage romanesque vu les dernières déclarations qu’elle a pu faire, elle a dit qu’elle ne savait rien. Dans mon roman, il n’y a pas de coupable parce que le personnage ne s’aperçoit pas qu’il viole. Je pense profondément que c’est quelque chose qui peut arriver. "
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.