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Guillaume Musso : "Mon écriture est visuelle et je la revendique comme telle"

Guillaume Musso est l'auteur français le plus lu, devant celui qui tenait la première place depuis 15 ans : Marc Levy. Il a vendu 19 millions de livres en 10 ans. Il vient de publier son 12ème roman, Central Park, qui s'est vendu les trois premiers jours à 74.000 exemplaires. Un record !
Article rédigé par Philippe Vandel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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"Il n'y a pas de recette, pas de calcul car cela gâcherait le plaisir d'écrire. Quand j'écris, je passe douze heures par jour devant mon écran. Il faut que cela me fasse plaisir et que cela m'amuse, et pour cela il faut que cela m'étonne moi-même, " explique Guillaume Musso. "Avec l'expérience, vous faites davantage confiance en l'écriture et vous attendez ce moment où les personnages vont s'autonomiser. "

Guillaume Musso fait parfois des story-boards pour mieux visualiser certaines scènes. "Je suis au confluent entre deux cultures, une culture littéraire qui me vient de ma mère, et une culture qui est celle de l'image, des films, des séries télé. Mon écriture est visuelle et je la revendique comme telle. "

Ses débuts

Guillaume Musso explique que son succès a démarré à cause d'un accident de voiture dans lequel il a failli mourir. "A 24 ans, j'ai eu un accident de voiture entre Nice et Montpellier. Ma voiture est pulvérisée et je m'en sors avec quelques contusions. Dans les semaines qui viennent je revis l'accident sous forme de flash et je prends conscience de la fragilité de la vie. J'ai envie d'écrire sur cela mais de manière ludique. "

Le succès


Auteur connu dans le monde entier, Guillaume Musso n'est pas à l'aise avec la célébrité. "Je n'aime pas ça. Je suis de l'école Filipacchi qui dit que, finalement, la meilleure configuration c'est quand tout le monde connaît votre nom, mais que personne ne connaît votre visage. "

Avant d'être un romancier à succès, Guillaume Musso été prof d'économie. Il a continué à travailler, à aller en classe tous les matins, alors qu'il avait déjà vendu 1,5 million d'exemplaires.

"Le succès fait peur et je suis d'une famille où on a toujours mis en avant des valeurs de travail, on n'aime pas l'oisiveté. Pour me protéger de ce succès là, garder les pieds sur terre, la solution de facilité était de continuer à travailler. "

 

Son roman Et après ... a inspiré le cinéma.

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