Nina raconte l'histoire d'un homme d'une quarantained'années qui a décidé de mettre fin à ses jours, et qui écrit une dernièrelettre à son amour de jeunesse, une italienne. C'est parti pour cartonner. Ilfaut dire que quand Frédéric Lenoir fait un bide, il vend 80.000 exemplaires,ce qui réjouirait 99% des auteurs en France."Je n'ai jamais pensé mettre fin à mes jours, j'adorela vie. Même quand il y a des obstacles j'ai toujours quelque chose qui me faitrêver, qui me fait avancer. L'idée est venue d'un écrivain qui a écrit unouvrage pour retrouver son amour d'enfance et je me suis dit que c'était uneformidable idée de roman. Je l'ai adapté sous une autre forme. "La religionOn le voit très souvent à la télévision comme expert pourparler aussi bien du bouddhisme tibétain que de l'élection du pape ou desscandales au Vatican. "J'ai une vision assez fantaisiste des choses :je crois qu'il y a un divin invisible. Quelque chose de mystérieux dans l'universque l'on peut appeler Dieu. Je suis croyant dans le sens où je pense qu'il y aun mystère du monde et de la vie qui nous dépasse. "Frédéric Lenoir a été l'un des premiers à évoquer l'existenced'un lobby gay au sein du Vatican. A l'époque on avait traité ses proposd'élucubrations et de fantasmes. Sauf qu'il n'est plus tout seul à en parler. "Ledossier explosif du Vatican c'est sa banque. Elle est tenue par la mafia quiblanchit son argent par la banque du Vatican. Un certain nombre de prélats sontcomplice, or on sait qu'un certain nombre de prélats sont homosexuels. Donc ilest tout à fait plausible que ces prélats sont tenus par la mafia, par unesorte de chantage et qu'ils ne peuvent pas rompre les liens avec la mafia. "Les malveillantsFrédéric Lenoir est pour les médias ce qu'on appelle "un bonclient". Il passe bien à l'image et à l'antenne, il est très cultivé,et surtout capable de synthétiser en peu de temps une idée complexe, et dansbeaucoup de domaines. Tout devrait donc être pour le mieux. C'était sanscompter sur la propension naturelle du Français à critiquer ceux qui réussissent,y compris chez les confrères."Tant que je n'avais pas trop de succès et que j'étaisutile à la presse en allant donner des interviews à droite à gauche, j'avaisdes papiers très bienveillants. Depuis le jour où j'ai commencé à avoirbeaucoup de succès les choses se sont retournées. J'assiste depuis quelquesannées à des piques assez violentes, des rumeurs qui sont parfois transportéesdans la presse sans vérification. "