Christophe Alévêque n'aime toujours pas la crise
Dans une interview à Sport Mag, en janvier 2011, Christophe
Alévêque avait qualifié Zinedine Zidane de "panneau publicitaire à trois
neurones", en ajoutant qu'il était "con comme une bite" et que ses
multiples partenariats, dont le soutien à la candidature du Qatar pour le
Mondial 2011 pour 11 millions d'euros étaient "une forme de
prostitution". Zidane lui a fait un procès. Christophe Alévêque
a finalement été condamné en appel à 5.000 euros de dommages et intérêts pour
injures plus 5.000 euros pour frais de justice. Il va se pourvoir en
cassation et a le projet d'organiser un zizouthon pour trouver l'argent.
"Je m'attaque en tant qu'humoriste au personnage
public qu'est Zinedine Zidane. Au deuxième procès tout a été pris au premier
degré. Le fait que je sois humoriste ne compte pas et le débat sur les rémunérations
des sportifs n'a pas lieu d'exister. Si ceux qui sont attaqués prennent
cela au premier degré et si ils font un procès, ces conclusions font
jurisprudences et je pense que c'est un peu grave. "
La crise
Christophe Alévêque publie J'aime pas la crise , un
livre qu'il a écrit avant l'affaire Cahuzac, avant les révélations de fraude
fiscales et de paradis fiscaux, et qui semble prophétique. "L'idée c'est
de parler de la crise autrement. Le discours lancinant que l'on entend dans les
médias commençait à m'énerver. Ce qui m'énerve c'est la façon dont on utilise
la crise, dont on nourrit la peur et l'angoisse.
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