"Quand je viens pour travailler je suis toujours disponible totalement. Il n'y a pas dimanche, pas de samedi, puisque dans nos métiers on travaille les samedis et dimanches." Dans son livre Tant que battra mon cœur , aux éditions Don Quichotte, Charles Aznavour, chanteur, auteur, comédien, raconte : "Je suis arrivé à la limite, à dater d'aujourd'hui il nous faut compter les mois, les jours, les heures à vivre, qui sont peut-être les dernières, c'est l'âge où il faut apprendre à gérer même les secondes. ""Je suis malade si je suis en retard quelque part. Toute ma famille a toujours été à l'heure et j'ai la chance d'avoir épousé une femme qui est toujours à l'heure ", explique celui qui chante en cinq langues et est connu dans le monde entier.ColèreCharles Aznavour a une énergie formidable qu'il tient, d'après lui, de ses colères. "Je suis en colère contre tout. Il y en a auxquels je pardonne, ceux qui ont des accents, mais ceux qui n'ont pas d'accents je ne leur pardonne pas facilement. " Pour Aznavour on ne plaisante pas avec la prononciation du "O", cela ne souffre d'aucune approximation. Tout et son contraire : Charles Aznavour (2e partie) - "Moi j'avançais un peu d'argent en liquide pour les affiches" écouter La Suisse, le fisc et les politiquesCharles Aznavour a toujours en travers de la gorge le fait d'avoir dû quitter la France pour la Suisse dans les années 70, "harcelé " dit-il par le fisc. Aujourd'hui, il paie ses impôts en France. "Pour la raison fiscale, j'ai eu un non-lieu. Ce que l'on avait raconté n'était pas vrai. Ce qui m'a coûté cher ce sont les avocats. " "Mais il y a même eu pire, poursuit Charles Aznavour. Il y avait des gens de la politique qui pouvaient, paraît-il, arranger mon coup et moi j'avançais un peu d'argent en liquide pour (...) dépenser un peu d'argent sur les affiches, etc."Et le chanteur de raconter : "J'en ai eu pas mal. Ça m'a coûté très cher. De tous les bords, même dans le centre, un peu partout. On avait un 'go-between' qui amenait l'argent en liquide quelque part (...)"