Cet article date de plus de dix ans.

Anne Consigny : "J’ai une violence qui me terrifie en moi"

La comédienne Anne Consigny, deux nominations aux Molière, trois nominations aux Césars, est devenue à 40 ans "la petite nouvelle à la mode" (Télérama). Depuis dix ans, on la voit partout, et dans tous les genres.
Article rédigé par Philippe Vandel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Maxppp)

Ses débuts

Elle a débuté à neuf ans, en 72, dans Le Soulier de Satin , de Paul Claudel mis en scène par Jean-Louis Barrault. "Le casting était d’essayer le costume et j’avais le grand avantage d’avoir pile la taille de la robe. J’avais ce rêve là et ma mère ayant entendu parler de ce casting m’y a emmené. "

Puis elle fait le conservatoire, dont elle sort première. C’est l’enfant prodige. On est en 1980. Elle n’a que 17 ans ; puis elle entre à la Comédie française. Elle se paiera le luxe d’en démissionner quatre ans plus tard. Michel Bouquet, son professeur au conservatoire, ne tarissait pas d’éloges sur elle.

"Michel m’aimait énormément et dès que je levais le petit doigt, il disait que c’était sublime. Je ne pense pas que c’était très pédagogue. Je sortais de la classe avec une tête plus grosse que la porte et je ne travaillais pas du tout. J’ai l’impression que la maladie m’a quitté, mais à cet âge-là j’avais une maladie incurable et dont j’avais conscience, c’était la grosse tête. "

TOUT ET SON CONTRAIRE / Le parcours d'Anne Consigny

Violence

Anne Consigny se décrit comme quelqu’un de violent. "J’ai une violence qui me terrifie en moi. Cela passe dans le ton de la voix et dans le regard. C’est atroce, j’ai l’impression d’être envahie par un alien. "

 

 

TOUT ET SON CONTRAIRE / Le vrai-faux d'Anne Consigny

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.