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Tout est politique." Le Parti socialiste a besoin d’une refondation sur tous les plans", a estimé Emmanuel Grégoire

Tout est politique revient avec Olivier De Lagarde, sur la possible candidature de Najat Vallaud-Belkacem au poste de Premier secrétaire du PS.   

Article rédigé par franceinfo
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L'avenir du PS en débat. Pour Emmanuel Grégoire, le parti a besoin d'une "refondation". (FRANCEINFO)

La question de la canditature de Najat Vallaud-Belkacem au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste, est à ce stade "secondaire", a déclaré Emmanuel Grégoire, adjoint au maire de Paris en charge du budget, du financement et de la transformation des politiques publiques. Selon lui, ce qui compte davantage, c'est l'avenir du PS. Le Parti socialiste "est en convalescence" après son "échec historique grave politiquement au printemps, donc le premier enjeu, c’est de réfléchir et de produire des textes, des réflexions, qui permettent d’analyser ce qui s’est passé", a-t-il estimé.

L'extrait

"Aujourd’hui, le Parti socialiste a besoin d’une refondation sur tous les plans, doctrinal, organisationnel, et ensuite programmatique", a souligné Emmanuel Grégoire. "Deuxièmement, il faut créer les conditions d’une nouvelle offre politique en réfléchissant à un certain nombre de questions fondamentales et auquel le parti n’a pas répondu, notamment sur l’angoisse face à la mondialisation, et surtout la lutte contre les inégalités", a-t-il poursuivi.

Pour Philippe Goujon, maire LR du 15e arrondissement de Paris, le Parti socialiste est nécessaire en France pour la bonne santé de la démocratie et pour éviter les extrêmes de monter. "S’il n’y a plus de droite de gouvernement et de gauche de gouvernement, nous arrivons à une alternative par rapport au pouvoir actuel qui est l’alternative de l’extrême gauche ou de l’extrême droite, c’est ce qu’il y a de pire. Si Emmanuel Macron échouait dans sa politique, l’alternative s’il n’y a plus la droite de gouvernement, ni la gauche de gouvernement, eh bien, c’est les extrêmes, ce sera les Insoumis contre madame Le Pen", a expliqué Philippe Goujon.

Plus que le parti, c'est la personnalité de l'opposant qui compte pour Bruno Fuchs, député LREM de la 6e circonscription du Haut-Rhin. "On a besoin d’une opposition de gauche, on a besoin de personnalités pour construire des politiques, on a besoin de femmes comme Najat Vallaut-Belkacem", a réagi Bruno Fuchs.

Les invités

-Philippe Goujon, maire du 15ème arrondissement de Paris    

-Emmanuel Grégoire, adjoint au maire de Paris en charge du budget, du financement et de la transformation des politiques publiques  

-Bruno Fuchs, député LREM de la 6ème circonscription du Haut-Rhin         

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