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Tout est politique. Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : "Le dossier est à rouvrir dans 20 ans et il est à fermer aujourd'hui"

Le député La République en marche des Bouches-du-Rhône, François-Michel Lambert, était l'invité de Tout est politique, mercredi sur franceinfo. Il est notamment revenu sur le rapport des médiateurs concernant le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), qui doit être remis au Premier ministre le 13 décembre. 

Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié
Temps de lecture : 60 min
François-Michel Lambert, député LREM des Bouches-du-Rhône, était l'invité de Tout est politique, mercredi 29 novembre sur franceinfo.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

François-Michel Lambert, député La République en marche des Bouches-du-Rhône et président de l'Institut national de l'économie circulaire, était l'invité de Tout est politique, mercredi 29 novembre sur franceinfo. Il est notamment revenu sur le rapport des médiateurs concernant le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Il doit être remis au Premier ministre le 13 décembre

Recréer l'équilibre antérieur sans les zadistes

Interrogé sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, François-Michel Lambert a estimé que "le dossier est à rouvrir dans 20 ans et il est à fermer aujourd'hui, point barre". Il affirme qu'il faut avancer sur la question, qui divise depuis plusieurs années. "On va clore ce dossier et on va passer au sujet suivant." Il faut, d'après lui, se poser les bonnes questions concernant ce projet : "On construit pour construire ou est-ce qu'on construit pour répondre à un besoin ?", interroge-t-il. 

Concernant l'avenir des zadistes installés sur les terrains choisis pour accueillir le projet d'aéroport, François-Michel Lambert estime qu'ils n'auront rien à faire sur le site si le projet est abandonné. "On va recréer l'équilibre et ce n'est pas la présence des zadiste ni d'un aéroport. C'est le retour au fonctionnement antérieur qui était agricole." Le député LREM n'exclut pas la possibilité d'un recours à la force si les zadistes refusent de quitter la zone : "On avancera et on expulsera."

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