Depuis neuf ans, le trompettiste et chef d’orchestre Laurent Mignardest à la tête du Duke Orchestra, un ensemble de 15 musiciens qui explorentinlassablement le répertoire de Duke Ellington. Il faut dire qu’avec plus d’unmillier d’œuvres en cinquante ans de carrière, le pianiste, compositeur et chefd’orchestre a laissé un héritage conséquent. Dansle nouvel album du Duke Orchestra, Ellington French Touch , LaurentMignard nous fait découvrir l’influence de la France dans l’œuvre d’Ellington.Le pianiste et compositeur qui fit de nombreux séjours dans notre pays,réarrangea des chansons françaises, composa en France pour le cinéma et lethéâtre. Des œuvres parfois inédites comme la musique descène écrite en 1960 par Duke Ellington et Billy Strayhorn pour Turcaret, unepièce présentée à Chaillot par le TNP de Jean Vilar.DukeEllington a également inspiré le pianiste Benoit Delbecq pour son nouvelalbum Crescendo in Duke . BenoitDelbecq qui est lui aussi un passionné d’Ellington, a développé un projetoriginal. Délaissant les grands standards pour des thèmes moins connus, lepianiste a choisi d’enregistrer dans deux lieux et avec deux groupes différents : A Meudon enFrance et à Minneapolis aux Etats-Unis. A Minneapolis, il a fait appel auxHornheads, souffleurs qui ont accompagné Prince, Arethan Franklin ou encoreChaka Khan.