Cet article date de plus de neuf ans.

Dans les cordes avec un trio réuni dans de nouvelles couleurs instrumentales

Trois virtuoses Jean-Luc Ponty, Stanley Clarke et Bireli Lagrène sont réunis sur l'album D-STRINGZ.
Article rédigé par Anne Chépeau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

Ce trio inédit s'est rencontré pour la première fois en 2012 à Paris, sur la scène du théâtre du Châtelet. Deux ans et demi plus tard, les trois musiciens ont franchi la porte d'un studio de Bruxelles pour enregistrer D-STRINGZ, témoignage de cette exceptionnelle complicité musicale entre trois amoureux des cordes. Si le violoniste Jean-Luc Ponty et le contrebassiste Stanley Clarke ont souvent collaboré, l'un comme l'autre n'avaient jamais joué avec le guitariste Bireli Lagrène. "Quand il y a complicité, elle est là depuis le premier moment où l'on joue ensemble" explique Jean-Luc Ponty avant d'ajouter "Dans le studio, il y avait comme une espèce de télépathie, c'était incroyable".

Ce trio à cordes, sans batteur a conduit Jean-Luc Ponty à trouver de nouvelles couleurs instrumentales, en particulier pour accompagner les solos de guitare et de contrebasse. Pour le violoniste, cet album marque son grand retour au jazz acoustique. Connu pour ses projets électriques, il n'avait pas enregistré de vrai disque de jazz, proche de la tradition, depuis les années 60. "Ce qui m'intéresse au point où j'en suis dans ma vie, c'est d'explorer le plus loin possible le violon acoustique, ce qui ne m'empêche pas de collaborer à des projets où l'électrique prend une place majeure" , souligne Jean Luc Ponty.

Dans D-STRINGZ, chaque musicien atteint un niveau de créativité exceptionnel, preuve de l'alchimie musicale de ce trio aussi brillant dans la reprise de standards (Nuages, Blue train...) que dans les compositions apportées par chacun des trois musiciens.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.