Une sale histoire
L’autre info est en Floride ce matin…
C’est le 20 minutes suisse qui m’a conduit à m’intéresser à la sordide histoire de Carlos Ramoz-Erazo tel que la décrit le daylycommercial.com Je vous préviens c’est vraiment cracra…
Cracra ?
Nous sommes le 10 mars. Carlos Ramos-Erato est un automobiliste de 24 ans. Il roule trop vite. Il se fait donc coincer par une patrouille pour excès de vitesse. Il est invité à s'arrêter sur le bas-côté parce qu'il roulait à 120 km/h dans une zone limitée à 90. Là les choses vont se gâter…
C’est à dire…
Carlos reste assis à sa place. Il prétend avoir une très bonne excuse pour justifier son excès de vitesse. Il explique aux policiers que s’il est si pressé c’est qu’il doit absolument rentrer chez lui parce qu’il ressent un urgent besoin d'aller aux toilettes. Il refuse donc de quitter son siège. Pire que ça, il redémarre sa voiture très brusquement. Évidemment, il heurte au passage le bras du policier. Une poursuite s’engage et il se fait arrêter, peu après, devant chez lui, dans la banlieue d'Orlando. Là les agents l’immobilisent avec un Taser. C’est là, je vous préviens chers auditeurs, que l’histoire sombre dans le gore. Les policiers l’embarquent et le font monter dans leur voiture puisque il s’est rendu coupable d’un délit de fuite et aussi de coups et blessures sur agent de police.
Là c’est la cata. Apparemment Carlos n’a pas menti sur les raisons de son excès de vitesse. Il ne peut plus se retenir et le voilà qui urine et qui défèque, en gros il se vide, à l’arrière de la voiture de police qui le conduit vers la prison… Le Daily Commercial précise, laconique, que Carlos a été libéré de prison après avoir payé une caution de 18.000 $. On peut sourire de cette histoire mais qui n’a pas connu ce genre d’urgence absolue en voiture ? Vous savez, quand on se contorsionne au volant pour ne craquer. Et je ne parle pas du plus dur. Les terribles derniers mètres quand vous avez enfin trouvé une place et qu’il vous faut encore marcher jusqu’à chez vous, monter des étages parfois, tout en tentant de rester digne. Jusqu’à la libération, une fois la porte ouverte, non sans difficultés, la ceinture défaite, la braguette déjà ouverte, le pantalon presque sur les genoux. Vous y êtes presque et c’est généralement dans ces circonstances que passe votre voisin de palier. Et ça, croyez moi, ça peut être très emmerdant ! (Pardon)
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