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Un taxi pour Doboj

Un chauffeur de taxi belge a accepté une course plutôt incroyable… Il a chargé une cliente, dimanche, à sa sortie de la gare à Bruxelles, et il l’a conduite en Bosnie-Herzégovine, à pas loin de 1.600km de Bruxelles dans la sémillante ville de Doboj. Là où l'histoire se gâte c'est quand il a fallu que le chauffeur se fasse régler sa course... Il n'a pas réussi du tout et a dû porter plainte !
Article rédigé par Guy Birenbaum
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

L’autre info est en Bosnie-Herzégovine ce matin

Oui et pour vous raconter une vraie histoire Belge ! C’est sudinfo.be qui raconte les déboires stupéfiants d’un chauffeur de taxi belge.

Que lui est il arrivé ?

Eh bien ce chauffeur de taxi belge a accepté une course  dont on peut dire qu’elle était pour le moins exagérée. Il a chargé une cliente, dimanche, à sa sortie de la gare à Bruxelles, et il l’a conduite en… Bosnie-Herzégovine.

C’est à combien de kilomètres de la Belgique ?

Pas loin de 1.600km. Il l’a conduite dans la sémillante ville de Doboj, une ville de Bosnie-Herzégovine située dans la République serbe de Bosnie. J’imagine que le taxi s’est dit qu’il tenait là la course de sa vie. Quelque chose comme 18 heures de route pour relier Bruxelles à Doboj. Avec un véritable circuit touristique passant par l’Allemagne, l’Autriche, la Slovénie, la Croatie et la Bosnie. Alors sa cliente, une dame d’un certain âge, lui avait donné, pour le mettre en confiance, une avance de 260 euros. Fort de cette avance, le taxi s’est dit que c’était bon et il s’est lancé. 18 heures et des poussières plus tard, arrivé à Doboj, le taxi arrête la dame devant l’immeuble où est censée vivre sa fille. Ce qui a été prévu c’est que c’est elle qui doit donner au taxi le montant restant. Il s’agit tout de même de la somme de… 4.470 euros, en plus des 260€ payés en avance. Mais là il y a un très gros souci c’est que la fille censée payer l’ énorme différence n’est pas dans l’appartement. Le chauffeur belge a donc décidé de se rendre au commissariat de police pour expliquer ses gros ennuis aux policiers bosniens. Des policiers qui ont confirmé la réalité de cette histoire de grivèlerie assez dingue aux journalistes belges et du coup, le taxi a déposé plainte. Alors ne comptez pas sur moi pour vous dire si un chauffeur de voiture de tourisme, un VTC, aurait eu la même naïveté que ce taxi qui s’est bien fait rouler dans la farine. En tous cas, ce chauffeur de taxi belge aurait dû se méfier. Il n’avait qu’à se renseigner. Il y a un proverbe bosnien qui dit à peu près ceci : "Si chaque pays a sa mafia, en Bosnie la mafia a son pays".

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