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T'as vu l'info ? Nemo, "premier chien de France"

Un article du "Parisien" sur le chien d'Emmanuel Macron, Nemo, nous apprend qu'il reçoit des cadeaux envoyés par des Français. Cela n'a pas échappé à Guy Birenbaum.

Article rédigé par franceinfo, Guy Birenbaum
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Nemo couché sur un parquet de l'Elysée. (GUY BIRENBAUM / RADIO FRANCE)

Il faut absolument lire Aujourd’hui le Parisien. Je ne vous conseille pas cette lecture parce que le quotidien consacre deux pages à Laurent Wauquiez. Oui, le Fou du Puy est l’invité de la fameuse interview Face aux lecteurs. Du coup, il est en une du quotidien. Le doigt tendu devant lui, le regard un peu torve, le patron des Républicains regarde vers sa droite. "Je ne suis pas là pour plaire" : avec une tête pareille, c’est réussi !

Non, si vous devez vous procurer ce journal, c’est parce qu’une information essentielle se niche page 4. Elle a pour titre : "Nemo croule sous les cadeaux". Eh oui, un article est consacré, attention, je cite la légende de la photo, au  "Premier chien de France". Oui, c’est écrit comme ça : le chien du président est le "Premier chien de France". Ici, si vous me le permettez, je dois ouvrir une parenthèse pour m’adresser à mon confère de France Culture, Alain Finkielkraut. Vous savez qu’il adore commenter les sujets d’actualité. Alors monsieur l’Académicien, si jamais vous parlez de Nemo c’est un gros chien tout noir et pas un  "souchien" petit et blanc. On apprend en tous cas ce matin que Nemo, ce griffon croisé labrador, adopté dans un refuge de la SPA reçoit plein de cadeaux.

Nemo reçoit des cadeaux des Français

Son collier lui a été offert, des jouets lui parviennent, les Français lui envoient même de la nourriture. Nemo est si populaire qu’il y a même des rumeurs le concernant. Le Parisien n’en parle pas ce matin, mais dans les milieux les mieux informés de Paris, fin novembre, une terrible rumeur a couru : Nemo aurait fugué par la grille du Coq. J’ai tenté de vérifier ce qui n’est qu’une rumeur le 27 novembre. Le porte-parole de l’Elysée, Bruno Roger-Petit, ne m’a pas répondu sur ce sujet. Mais l’enquête continue.

Au terme de cette chronique canine, je vous dois un aveu : si je me passionne pour Nemo c’est que je le connais. J’ai eu l’honneur de rencontrer le  "Premier chien de France", il y a quelques semaines. Le 2 octobre, précisément. C’était au rez de chaussée de l’Elysée. Nous avons eu un entretien bilatéral fructueux et nous avons tellement sympathisés, Nemo et moi qu’il a fini par se coucher lascivement sur le dos m’autorisant même à lui gratouiller le ventre. C’est la première fois que je gratouillais le ventre d’un  "premier chien de France" :

Le dicton du jour

À la Sainte Odile, à l’Elysée, Nemo, est de loin, l’un des plus habiles.

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