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T'as vu l'info ? Des pilules révolutionnaires

Il y a 50 ans était promulguée la loi Neuwirth qui autorise l'usage des contraceptifs. Cela n'a pas échappé à Guy Birenbaum, qui rêve de pilules bien différentes et tout aussi révolutionnaires.

Article rédigé par franceinfo, Guy Birenbaum
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Pilule contraceptive. (JOCHEN ECKEL / PICTURE ALLIANCE)

C’est le 50e anniversaire de la loi Neuwirth, du nom de Lucien Neuwirth, le député Stéphanois à l'origine de la loi qui a autorisé, en 1967, l'usage des contraceptifs en France. A cette occasion, j’ai fait un rêve. J’ai imaginé une toute autre pilule tout aussi révolutionnaire. Non, les hommes, pas la petite pilule bleue qui existe déjà et que vous prenez tous les jours ! Il s’agirait de trouver enfin la molécule qui permettra de guérir une des maladies du siècle, qui était déjà la maladie du siècle précédent, et du siècle précédent, et du siècle précédent : la connerie.

Il y a déjà eu, ces dernières années des médicaments parodiques lancées contre l’homophobie : "Homophobiol", contre l’antisémitisme : "Antisemitox". Il y a eu aussi des tentatives qui ont échoué contre la connerie : j’ai trouvé sur le web le  "Fépalcon" en 2015, le  "Stopocon" aussi. Mais rien n’a marché.

La connerie ordinaire n’a pas reculé. La connerie de tous les jours est toujours là ; celle de tous ceux, quelle que soit leur profession ou leur activité, qui nous prennent pour des cons. Vous voulez des noms ? J’ai le temps ? Il y a aussi la connerie 2.0 qui se propage à la vitesse du con via Internet.

"Quand on est con !"

Nous avons tous un ou des spécimens dans notre entourage et allez savoir si je ne suis pas moi même le con de quelqu’un. Imaginez si on parvenait enfin à trouver le traitement permettant d’éradiquer ce fléau. Le seul problème une fois que la pilule existera, c’est l’acceptation de la maladie. Comment convaincre quelqu’un de soigner, enfin, sa connerie ? En tous cas au lieu de tenter d’inventer l’intelligence artificielle les chercheurs feraient mieux de se concentrer sur la vraie connerie. Les labos feraient fortune. En attendant, je crains que mon projet reste à l’état de fantasme, parce que comme disait l’autre, le temps ne fait rien à l'affaire. Quand on est con, on est con.

 

Le dicton du jour

À la Sainte Appoline, mon rêve est vraiment cul-cul la praline.


Des pilules révolutionnaires par franceinfo

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