T'as vu l'info ? À tout casser
Il faut se délester des frustrations du quotidien. Une entreprise près de Rennes organise le mois prochain une journée démolition pour lutter contre le stress. Cela n'a pas échappé à Guy Birenbaum.
J’ai la solution pour tous ceux d’entre vous qui n’en peuvent plus de la présidentielle et qui savent à l’avance que le résultat du premier tour va les stresser. Je ne peux pas vous laisser dans cet état. Grâce à Ouest France, vous allez pouvoir vous défouler un bon coup, passer votre colère et votre rage. Le 27 mai, l’entreprise Déménage-moi qui est basée à Noyal-Châtillon-sur-Seiche, près de Rennes, organise un premier atelier déconstruction-défouloir. Le concept est tout simple, il s’agit de regrouper des meubles, de l’électroménager, de la vaisselle destinés à la casse et de les exploser, de les fracasser, de les hacher menu dans une sorte de "demolition party". Cette forme de défoulement a pour but de se délester des frustrations du quotidien.
Ça défoulera... dimanche, vers 20h01
Rien que de penser à dimanche soir, j’ai déjà envie de tout massacrer dans le studio. Pour en revenir au 27 mai, une thérapeute spécialisée dans l’atténuation du stress encadrera la séance qui se déroulera… dans l’entreprise de son compagnon, le patron de Déménage-moi . Ils n’ont rien inventé. La pratique vient du Japon où on appelle ça des "rage rooms" ; elles ont pour but d’aider les salariés à lutter contre le surmenage.
Revenons à dimanche soir. Vous savez déjà que votre candidat est dans les choux ou vous avez peur qu’il ne soit pas au second tour ? Préparez à l’avance tous les meubles, toute la vaisselle que vous pouvez fracasser chez vous. Comme ça, quand à 20 heures (si les sondeurs arrivent à sortir une estimation) deux visages dont vous ne voulez absolument pas comme président ou comme présidente vont s’afficher sur tous nos écrans, vous pourrez tout casser. Les coups, pour se défouler, y’a que ça de vrai.
Le dicton du jour
À la Sainte Odette, le soir de la présidentielle, tout, tout, tout, je pète.
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