Sur les traces du Yéti
Ce matin l’autre info est au Bhoutan
Avec ce dossier consacré au Yéti trouvé sur le site 7 sur 7 qui met en avant un reportage de Candida Beveridge, la correspondante de la BBC au Bhoutan, petit pays situé dans l’est de la chaîne de l’Himalaya.
Rappellons que le Yéti, autrement nommé « l’abominable homme des neiges », fait partie du folklore de la région himalayenne, mais que pour la communauté scientifique c’est une légende. Le Yéti n’existe pas…
Le Yéti, une victime du progrés?
D’après la BBC si on parle moins du Yéti, c’est parce que grâce au progrès les villageois n'ont plus besoin de grimper dans les montagnes pour aller chercher du bois pour leurs poêles, ni de grimper dans les hauts pâturages pour faire paître leurs yaks et leurs chèvres. Comme ils ne gravissent plus ces sommets, ils ne croisent plus de traces du Yéti. On n’a donc plus de récits récents. Les seuls qui en parlent encore sont des septuagénaires racontant des histoires de leur jeunesse. C’est le cas de Pem Dorji, du village de Chendebji, qui raconte qu’à neuf ans, partie dans les montagnes récolter des feuilles séchées pour le bétail, elle avait vu des empreintes fraîches laissées par le Yéti derrière lui. Lorsqu’elle a décrit les empreintes à son père, il lui a expliqué que les pieds du Yéti pointaient vers l’arrière, avec le talon à l'avant du pied. En fait, on disait plutôt au Bhoutan que le Yéti se déplaçait en marche arrière pour tromper l’ennemi. On racontait aussi qu’il ne pouvait pas se courber. C’est un autre septuagénaire qui raconte, lui, que les poils du Yéti ressemblent à ceux d’un singe mais que ses pieds et ses mains, énormes, sont plus proches des nôtres. Le dernier villageois de Chendebji à avoir vu de possibles preuves de l'existence du Yéti serait un certain Norbu. Mais c'était il y a une vingtaine d’années, il avait alors 18 ans. Il était dans les montagnes avec son bétail quand il a vu une grande empreinte et les marques du corps d'un Yéti dans la neige. Cinq ans plus tard, Norbu dit avoir découvert un repaire de branches finement tissés de bambou. Un Yéti forcément… Alors, moi je crois au Yéti, comme je crois au monstre du Loch Ness… J’ai donc une toute autre interprétation de cette triste disparition du Yéti: et s'il était une nouvelle victime du réchauffement climatique ?
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