Mon premier vinyle

 Ce matin l’autre info est à Londres…

Je ne sais pas vous monsieur Beschizza… mais moi je n´ai qu´un seul regret / J´fais pas ce que j´aurais voulu faire… J´aurais voulu être un artiste / Pour pouvoir faire mon numéro / Quand l´avion se pose sur la piste / À Rotterdam ou à Rio / J´aurais voulu être un chanteur / Pour pouvoir crier qui je suis…

Ce sont les paroles d’une chanson ça !

Eh oui… c’est "Le blues du Business Man" de Starmania … Eh bien aujourd’hui, je peux vraiment me prendre pour un artiste et enregistrer un vinyle, tout comme mes idoles de jeunesse, pour peu que je fasse un saut rapide en plein centre de Londres… En effet, le magasin Phonica Records qui est spécialisé dans le disque en vinyle et qui se trouve à Soho, au 51 Poland Street, va abriter dans ses murs pour deux semaines, d’aujourd’hui mardi 20 octobre au 2 novembre, un Voice-O-Graph… 

Qu’est ce que c’est ?

Fabriqué dans les années 40, le Voice-O-Graph est l'un des tous premiers outils d'enregistrement vocal à la portée du quidam moyen. Ce n’est pas un appareil sophistiqué pour professionnels mais il permet pourtant de s’enregistrer sur un vinyle. C’est, pour reprendre une image du site tilllate.com, comme une sorte de photomaton de la musique. On entre dans une cabine. On  y joue un morceau de musique. On y chante une chanson ou on y lit un texte, un discours, une adresse à la nation, un poème, le bottin… pendant 65 secondes. Et on repart, quelques minutes plus tard, avec son enregistrement personnel sous le bras, sur un vinyle. Un Voice-O-Graph avait déjà été mis à la disposition du public à New York, en juillet dernier. Mais ne croyez pas que ce soit un appareil qui donne un son "cra cra", de très mauvaise qualité. Le site tsugi.fr m’a appris que le grand Neil Young lui même, oui, celui de Crosby, Stills, Nash and Young, avait enregistré, en 2014, une partie de son album "A Letter Home", dans un Voice-O-Graph ! Alors Bruno Beschizza, je vous donne ce matin la possibilité d’enregistrer ce que vous voulez, une chanson, un poème, une adresse à la Nation, un extrait de livre - pitié pas du de Gaulle - et de repartir après avec votre vinyle sous le bras, que faites vous ?