Je mâche donc je suis
Ce matin, l’autre info est en Angleterre
Je suis sûr monsieur Gollnisch qu’il vous est déjà arrivé d’avoir l’air entêtant d’une chanson qui reste de manière obsessionnelle dans votre tête sans que vous parveniez à vous en débarrasser. Un truc du genre "Tata Yoyo, qu’est ce qu’il y a sous ton grand chapeau, Tata Yoyo… " Eh bien grâce à des chercheurs anglais, je vais vous délivrer de ce mal…
Racontez nous ça…
Le site belge Le Vif reprend une le résultat d’une recherche parue fin avril dans The Quarterly Journal of Experimental Psychology. Une étude menée par des scientifiques de l'université de Reading, en Angleterre. C. Philip Beaman, Kitty Powell & Ellie Rapley de l’École de psychologie et des sciences cliniques du langage de Reading ont testé 98 volontaires en leur faisant notamment écouter un morceau mixé par David Guetta ou un morceau du groupe Maroon 5. Je vous passe les points de détails de l’expérience, j’ai mis l’article en anglais sur le site de France Info. Mais retenez qu’une moitié des participants aux tests ont reçu un chewing-gum et qu’en gros, les chercheurs ont constaté que dans les trois minutes après l’écoute, ceux qui mâchouillaient du chewing-gum ont affirmé qu’ils pensaient moins à la chanson que ceux qui n’avaient rien dans la bouche !
Du chewing-gum ?
Eh oui du chewing gum. Alors ne croyez pas que les chercheurs de Reading aient craqué. Comme l’explique Science et vie, il s’agit d’une recherche menée dans le cadre des thérapies cognitives concernant les pensées intrusives, les troubles obsessionnels voire l’anxiété. Depuis quelques années, de nouveaux traitements sont apparus pour ces différentes atteintes psychologiques. Et on parle même de "reprogrammation" des circuits cognitifs et cérébraux pour parvenir à faire disparaître quelque chose qui nous encombre la tête. Une "reprogrammation" qui peut passer par des techniques motrices comme des mouvements saccadés des yeux ou bien la mastication, d’où le chewing gum… même si pour le moment on ne sait pas expliquer pourquoi ça marche… Alors, monsieur Gollnisch, si un chewing-gum peut suffire à faire disparaître du cerveau une musique obsédante, insupportable, voilà peut-être la solution pour Marine Le Pen ! Imaginez que cette méthode puisse permettre aussi que le cerveau de madame Le Pen ne soit plus ni pollué, ni envahi par les provocations répétées de son père, Jean-Marie Le Pen ? Auriez vous l’obligeance, monsieur Gollnisch, de lui offrir ces chewing-gum de ma part ? Et, vous, voulez-vous en manger un tout de suite ?
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