Question de choix. Les microbilles de plastique s'accumulent en mer... et dans nos organismes
Un 7e continent est en train de se créer en mer.
Ce 7e continent est constitué de plusieurs zones d’accumulation de plastiques, souvent issus de notre consommation. Dans cette soupe de plastiques, quelques gros morceaux, et beaucoup de très petits déchets.
L'association Surfrider s'est associée au fabricant Rainett pour informer les consommateurs
Les plus grandes décharges de déchets au monde sont loin de nos yeux, à des milliers de kilomètres. En mer. Elles sont constituées en grande partie de matières plastiques : des gros morceaux, et de toutes petites particules.
En utilisant certains cosmétiques ou produits ménagers qui contiennent des microbilles de plastiques, nous aggravons la situation.
Pour informer les consommateurs, sur les conséquences des micro-plastiques, l’association Surfrider s’est rapprochée de Rainett, un fabricant de produits ménagers qui s’intéresse au problème depuis longtemps. Les microbilles de plastiques sont utilisées par les industriels pour deux raisons : pour leur pouvoir exfoliant, et pour leur pouvoir opacifiant.
Ces microbilles seront interdites en France en 2018 dans les cosmétiques
Mais elles seront toujours autorisées dans les produits d’entretien. Les déchets plastiques représentent 80% des déchets aquatiques, ils finissent presque toujours en micro-particules.
Que peut faire le consommateur ? Éviter toutes les formules qui contiennent des micro-plastiques. Ils apparaissent sous le nom de polyéthylène. Il faut aussi bien trier les bouteilles et les flacons qui pourront ainsi être recyclés.
La pollution des océans n’est pas une fatalité. A travers ses actes d’achat, le consommateur a un rôle important à jouer.
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