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Question de choix. Les microbilles de plastique s'accumulent en mer... et dans nos organismes

Un 7e continent est en train de se créer en mer.

Article rédigé par franceinfo, Fabienne Chauvière
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3 min
Le plastique pollue nos océans et nos mers.  (GARY BELL / CORBIS DOCUMENTARY / GETTY IMAGES)

Ce 7e continent est constitué de plusieurs zones d’accumulation de plastiques, souvent issus de notre consommation. Dans cette soupe de plastiques, quelques gros morceaux, et beaucoup de très petits déchets.

L'association Surfrider s'est associée au fabricant Rainett pour informer les consommateurs

Les plus grandes décharges de déchets au monde sont loin de nos yeux, à des milliers de kilomètres. En mer. Elles sont constituées en grande partie de matières plastiques : des gros morceaux, et de toutes petites particules.
En utilisant certains cosmétiques ou produits ménagers qui contiennent des microbilles de plastiques, nous aggravons la situation.

Pour informer les consommateurs, sur les conséquences des micro-plastiques, l’association Surfrider s’est rapprochée de Rainett, un fabricant de produits ménagers qui s’intéresse au problème depuis longtemps. Les microbilles de plastiques sont utilisées par les industriels pour deux raisons : pour leur pouvoir exfoliant, et pour leur pouvoir opacifiant.

Ces microbilles seront interdites en France en 2018 dans les cosmétiques

Mais elles seront toujours autorisées dans les produits d’entretien. Les déchets plastiques représentent 80% des déchets aquatiques, ils finissent presque toujours en micro-particules.
Que peut faire le consommateur ? Éviter toutes les formules qui contiennent des micro-plastiques. Ils apparaissent sous le nom de polyéthylène. Il faut aussi bien trier les bouteilles et les flacons qui pourront ainsi être recyclés.

La pollution des océans n’est pas une fatalité. A travers ses actes d’achat, le consommateur a un rôle important à jouer.

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