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Question de choix. Les microbilles de plastique interdites dans les produits d'hygiène à partir de janvier

Les océans sont, on le sait, pleins de plastique. Des gros morceaux, et des particules nanométriques qui viennent d'être mises en évidence. Bonne nouvelle pour l'environnement, les microbilles de plastique seront interdites en France dans les produits d'hygiène, à partir du 1er janvier.

Article rédigé par franceinfo, Fabienne Chauvière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les déchets plastiques sont plus qu'abondants sur notre littoral, on estime que les fonds marins abriteraient 10 millions de tonnes de plastiques. Le bassin nord-occidental de la Méditerrannée compte à lui seul 290 milliards de micro-déchets.  (MAXPPP)

Cela fait des années que des microbilles de plastique, si petites qu’on ne les voit pas, sont intégrées dans les produits d’hygiène et de beauté, pour exfolier, ou simplement donner de la texture aux gels douche, aux shampoings et aux lessives. Ces microbilles qui polluent les lacs, les rivières et les océans sont impossibles à filtrer lors du traitement des eaux usées… s’accumulent dans l’eau et finissent par être avalées par la faune aquatique.

Fin des microbilles dans les produits cosmétiques

A partir du premier janvier, les industriels ne seront plus autorisés à intégrer ces microbilles dans les produits vendus en France. C’est une excellente nouvelle pour l’environnement, car près d’un demi-million de granulés de plastique, au kilomètre carré, reposeraient au fond des océans. D’après Alexandra Ter Halle, physico-chimiste et responsable du volet scientifique des expéditions de l’ONG 7e continent, de simples mesures peuvent avoir des effets très positifs.   

Ces débris de plastique ne se dégradent pas

Ce n’est pas parce qu’on ne les voit pas qu’ils n’existent pas. Avec les expéditions marines de l’ONG 7e continent, Alexandra Ter Halle a mis en évidence la présence de ces petites particules, qui existent parfois à l’échelle du nanomètre. Elles proviennent de tous les plastiques de notre quotidien, et en particulier des emballages. Un emballage abandonné à terre finit souvent dans une rivière qui elle-même va le transporter jusqu’à la mer.  

D’après l’ONU environnement qui s’est exprimée il y a quelques jours, si on ne fait rien, il y aura en 2050, en mer, plus de plastique que de poisson…

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