les mauvaises graisses

Les autorités sanitaires américaines ont annoncé au début du
mois qu'elles voulaient bannir les graisses hydrogénées artificielles. Ces
mauvaises graisses, aussi connues sous le nom d'acides gras insaturés, ou
d'acides gras trans sont présentes dans les biscuits, les pizzas surgelées, les
pains de mie, les viennoiseries. Les acides gras insaturés se révèlent très
pratiques pour les industriels, car ils améliorent la texture et la durée de
conservation, mais ils sont catastrophiques 
pour la santé.

En France, ces graisses hydrogénées artificielles ne sont
pas interdites, mais on y aurait de moins en moins recours.

Selon Jean Michel Lecerf, chef du service nutrition de l'institut
Pasteur de Lille, et auteur de "a chacun son vrai poids" paru chez Odile Jacob, si elles sont de moins en moins utilisées, c'est grâce à ... l'huile de palme. En effet,  l'huile
de palme, riche en graisses saturée, naturellement hydrogénée, n'a pas d'effets
délétères sur la santé. En revanche, la culture du palmier à huile accélère la
déforestation. Voilà pourquoi des entreprises
agroalimentaires européennes viennent de créer une alliance pour une huile
de palme durable.

En France, les plus gros consommateurs de ces mauvaises
graisses que sont les gras trans, ce sont les adolescents. A travers les produits de panification industrielle,
ils en absorberaient 8g par jour en moyenne.

Les
alternatives à l'huile de palme et aux acides gras trans existent. :
huile d'olive, ou de colza et les industriels y font de plus en plus  appel.