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Le porc fermier, bio ou AOP se porte bien

Le salon de l’agriculture a ouvert ses portes. La filière porcine y figure en bonne place. Elle a créé la démarche "le porc français" pour défendre la viande de porc et la charcuterie française. Mais il y a porc et porc.
Article rédigé par Fabienne Chauvière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Fotolia)

S’il est français, dans 90% des cas, il provient d’élevages où les animaux sont élevés dans des  bâtiments, sur des caillebotis.

C’est le cas des porcs fermiers, du porc bio, ou des porcs d’appellation d’origine protégée. Depuis deux ans, Le "Jambon sec la "Coppa et le "Lonzo de Corse" ont accès au label Aop, à condition que le producteur exploite des porcs de race corse nustrale, et qu’il  respecte un strict cahier des charges.

Les petits élevages porcins ne connaissent pas la crise qui agite la filière actuellement

Qu’ils soient bio, fermiers ou aop, ils produisent une viande différente, mais qui, reconnaissons-le, est plus chère pour le consommateur. On peut acheter de l’épaule sans os en promotion au supermarché à moins de 3€ le kilo, mais on la paiera 10€ si la viande est fermière et bio. Le porc français non labellisé se vend en gros, 1€10 le kilo, ce qui ne permet pas aux éleveurs d’avoir des revenus. Le groupe Auchan a annoncé la mise en place d'un partenariat  avec des éleveurs du Nord-Pas- de-Calais. Cela doit leur assurer un juste niveau de rémunération.

Plus généralement, les éleveurs demandent  que les collectivités, soient exclusivement fournies en viande française. Ils réclament aussi une mention obligatoire du pays d’origine de la viande sur les étiquettes des produits transformés.

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