13 millions de Français disposent d'un espace de jardinage :terrain, mais aussi terrasse ou un balcon. Le marché du jardinage et très lucratif. A eux seuls, les produitsdits de potager – tomates, salades, courgettes, fraises et plantes aromatiques– ont fait grimper les recettes des jardineries de 17% en 2013.Maiscomment choisir ses semences ? Dans l'Union Européenne, toute variété doitêtre inscrite au catalogue officiel du GNIS pour être commercialisée Le but dece catalogue est d'éviter que différentes variétés soient vendues sousle même nom, ou qu'une même variété ait des appellations différentes. En France, quelques variétés anciennes destinées exclusivement auxjardiniers amateurs, qui ne cultivent que pour leur propre consommation yfigurent également. Mais ce catalogue limite les espèces commercialisées,et pour certaines associations, le marché des semences met la biodiversité endanger. Ainsi, on ne peut plus planter les graines d'un légume ou d'un fruit qu'onaura aimé. ClaireChanut de l'associationFotosintesia explique que cela donnera aux mieux desplantes dégénérées.Lasolution pour le jardinier amateur est de se rapprocher d'un producteur desemences qu'il connait, ou encore de s'adresser à une association commeKokopelli. Avec sonréseau de producteurs, ses parrains et ses marraines, cette association est àla tête de plus de 2.200 variétés potagères ou fruitières. Elle propose parexemple 650 variétés de tomates différentes.Toutes ces semences sontreproductibles à l'infini par les jardiniers amateurs, qui peuvent aussi leséchanger avec leurs voisins.L'association Kokopelli sera présente notamment sur lesalon "Vivre autrement" du 21 au 24 mars au Parc Floral à Paris.Voir le film "La semence danstous ses états"