Ils habitent à Mainvilliers, une petite commune d'Eure-et-Loire et se retrouvent chaque soir à la Maison des Loisirs. Ces enfants sont pour la plupart issus d'un quartier prioritaire. Leur plus grande inquiétude, c'est le terrorisme. Alors à l'image d'Antoine, 8 ans, ils demandent au futur président d'agir. "Moi si j'étais président de la République, je réunirais toute la police pour arrêter les attentats et les mettre en prison", explique le jeune garçon. Un sentiment d'insécurité partagé aussi par Andréa, 10 ans.Un manque d'activités culturelles et de loisirsElle, c'est dans la cour de l'école qu'elle ne se sent pas protégée. Elle voudrait "mettre des surveillants partout dans la cour" si elle était présidente. En dehors de l'école, comment perçoivent-ils leur environnement ? La réponse est inattendue. C'est dans les quartiers en difficulté que les enfants se sentent le plus entourés même si la violence est encore trop présente. Daniel est en CM2 et se sent bien dans son quartier. Dans ces quartiers plus qu'ailleurs, un enfant sur deux dit pourtant manquer d'activités culturelles et de loisirs.