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Les universités américaines encore plus élitistes que nos grandes écoles ?

On les appelle les « finals clubs ». Ce sont des sociétés secrètes très difficiles d’accès. Elles existent sur les campus des plus prestigieuses universités américaines.
Article rédigé par Emmanuel Davidenkoff
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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D’où
notre question du jour : "Les universités américaines sont-elles
encore plus élitistes que nos grandes écoles ?"

Emmanuel Davidenkoff la pose à la
sociologue Stéphanie
Grousset-Charrière
qui leur consacre un livre intitulé La face cachée de
Harvard

Résumé du livre par l'éditeur :

"Voici une incursion au cœur de
l’université de Harvard qui en dévoile un aspect méconnu : les Final
clubs.
« C’est l’histoire d’un État dans l’État, d’un monde parallèle,
secret, privé, où l’élitisme joue un rôle majeur au cœur d’une université d’élite
elle aussi. »

** À travers la description des
formes de socialisation développées au sein des sociétés secrètes estudiantines
de Harvard, le travail de Stéphanie Grousset-Charrière montre comment, au cœur
des plus grandes universités américaines, se maintient une élite de prééminence
via ces sociétés secrètes et comment, à travers leur fonction socialisatrice,
elles ouvrent un accès à l’élite des plus grands dirigeants nationaux et
mondiaux. Sur la base d’une étude ethnographique très approfondie, ce travail
donne à voir comment, par ces sociétés secrètes, s’organise un système
oligarchique dissimulé derrière un régime méritocratique et démocratique."

Exemples de films abordant les final clubs :

The Social Network

The Skulls

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