Effectivement les contrats d’assurance vie ont desrendements en baisse. Il existe deux catégories desupports. D’une part les fonds en euros et d’autres parts les unités decomptes. Les fonds en euros sont essentiellement composés d’obligations,autrement dit de dettes. La plupart du temps, il s’agit des dettes souveraines,en France c’est souvent l’OAT- sorte de gros bons du Trésor- à 10 ans qui estachetée par les assureurs. Mais ils achètent aussi des obligations émises parles entreprises ce que l’on nomme les "corporate" en quantitégénéralement moindre.Dans les fonds en euros, il y a des obligations à hauteur de 85% du montant des primes versées, parfoisdavantage. Et le rendement des obligations est un élément clef de larémunération des fonds en euros. A titre d’exemple, l’OAT à 10 anss’établissait à 2,70% au 2 mars 2012 contre 3,40% en début d’année.Ce n’est pas le seul élément. Les assureurs conservent lesobligations jusqu’à leur échéance de remboursement et quand elles ont étésouscrites à une époque où les taux étaient avantageux, tout le monde enprofite quand on casse la tirelire. C’est le principe de la mutualisation.Mais ces obligations anciennes et lucratives disparaissentau fur et à mesure des ans et que letrésor des assureurs s’épuise. Donc, on doit s’attendre à une baisse des rendements desfonds en euros en 2012, sauf à choisir desobligations risquées. Or, dans un fonds en euros le capital est garanti parl’assureur qui doit restituer au moins le versement de son client moins lesfrais. Et puis, il y a moins de plusvalues latentes à distribuer car moins d’obligations anciennes en portefeuille.Mais contrairement à une idée reçue, on ne peut pas perdre d’argent en plaçantses primes dans le fonds en euros d’un contrat d’assurance vie sauf si lesrendements étaient inférieurs à l’inflation. Ce qui n’est pas à l’ordre du jouraujourd’hui. Les unités de compte sont des fonds composés souvent d’actions et de mélangeentre différents produits boursiers avec parfois de l’immobilier. On lesretrouve sous la forme de sicav et de fonds communs de placements. Ladifférence avec les fonds en euros vient de ce que c’est le souscripteur quiprend le risque de son investissement. S’il gagne tant mieux, s’il perd tantpis. La plupart des fonds ont subi les baisses importantes des Bourses et lessouscripteurs ont souvent engrangé des pertes.Donc souvent de lourdes pertes en 2011. Alors pour 2012,tout dépendra des performances de la Bourse. La situation de la Grèce est envoie d’amélioration. Reste la gouvernance de la zone euros, et les profits desentreprises.L’assurance vie reste un bon placement mais il faut cesser de l’utiliser avec une optique decourt terme comme s’il s’agissait d’un Livret d’épargne. C’est un placement à long terme, sur au moins huit ans. Laperformance d’une année n’est le plus important. Le plus important c’est laconstitution d’une épargne longue. Et la performance une moyenne sur au moins huitans. On peut ainsi utiliser la Bourse intelligemment et non sous la formed’allers/ retours avec de nombreuses chances de se tromper et de prendre lesmarchés à contre sens. Il faut placer ses gains dans les fonds en euros pourles rendre définitifs. On peut bien évidement utiliser l’assurance vie commecomplément de retraite ou comme outil de transmission de patrimoine. Etponctuellement, puiser dans son contrat sous forme de rachat quand le besoins’en fait sentir et faire des versements quand on dispose de fonds sansutilisations précises.Peut-on, aujourd’hui accepter ou renoncer un héritage ?Les héritiers disposent d’un délai de 10 ans contre 30auparavant pour se décider. Il faut savoir que l’acceptation pure et simple del’héritage présentait quelques dangers carl’héritier était tenu de régler lesdettes du défunt alors même qu’il en ignorait l’existence. Le simple fait d’accomplir des actesnécessaires à la conservation et à l’administration de la succession emportaitjuridiquement son acceptation.Aujourd’hui, passerde tels actes n’implique plus que l’héritier accepte purement et simplement lasuccession. Même quand on a accepté la succession, on peut être dispensé dupaiement d’une dette dont on ignorait vraiment l’existence.Mais la renonciation àl’héritage ne décharge pas les héritiers du paiement des frais funéraires. Laloi les oblige à les acquitter. Enfin, pour éviter qu’un héritier retarde lemoment où il acceptera la succession, la loi donne 4 mois à un créancier àcompter du décès de son débiteur pour obliger l’héritier à accepter ou refuserla succession dévolue à son profit. L’intéressé dispose alors de deux mois (saufsi le tribunal lui accorde un délai supplémentaire) pour prendre sa décision.Passé ce laps de temps et en l’absence de réponse négative, il sera considérécomme ayant accepté purement et simplement la succession.