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Planète Géo. Les petits "Paris" des Etats-Unis

Les élections de mi-mandat, aux Etats-Unis, sont l'occasion d'un retour sur cette Amérique profonde qui a voté Trump, notamment les petites villes nommées Paris, telle la myhtique Paris-Texas.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

Le 6 novembre prochain, auront lieu les élections de mi-mandat, aux Etats-Unis : élections parlementaires et locales qui pourraient avoir un impact important. En attendant, retour sur cette Amérique profonde qui a voté pour Donald Trump. 

Des petites villes qui portent le nom de "Paris", il en existe dans sept comtés aux Etats-Unis : des noms donnés pour remercier la France d'avoir aidé les Etats-Unis à conquérir leur indépendance contre l'Angleterre. Leurs habitants ont largement voté Trump aux élections présidentielles.  

L'Amérique du Middle West

Pour découvrir l’Amérique profonde, celle qui a fait le succès de Donald Trump, et pour comprendre ses électeurs, le photographe et ethnologue Victor d’Allant, a trouvé un fil conducteur : installé à San Francisco mais originaire de Paris, il a décidé de s’arrêter dans tous ces petits "Paris" des Etats-Unis. Des villes situées dans des Etats qui avaient tous voté pour le candidat républicain…dont Paris-Texas.  Le magazine Géo publie son reportage photos.

A Paris Texas, le taux de criminalité est 65% supérieur à la moyenne nationale. (VICTOR D'ALLANT / GEO)

Ce sont de petites villes réparties sur tout le pays, suivant une ligne géographique de l’Est vers l’Ouest qui correspond au développement économique du XIXe siècle des Etats-Unis.

Toutes sont en déclin, seule Paris -Texas et ses 25000 habitants l’est moins que d’autres.  

Nostalgie du passé

Du Texas au Kentucky, Victor d’Allant s’est arrêté dans sept Etats, a vu les portes s’ouvrir facilement et a pu discuter avec ces Parisiens d’Amérique.Tous se sentent abandonnés à leur sort, rêvent de voir leur ville reprendre un essor économique. 

 Chez ces habitants il y a de la mélancolie. Leur état d’esprit? "Ils voudraient revenir en arrière, à une époque où les hommes étaient des hommes, où le racisme continue de sévir".  

 Un climat de ségrégation raciale continue de régner aujourd’hui encore, Victor d’Allant l'a ressenti.

Paris près du Kentucky : hors des polygrounds du lycée, le photographe a senti le racisme. (VICTOR D'ALLANT / GEO)

Par ailleurs, il témoigne de l'accueil chaleureux que ces Parisiens d'Amérique lui ont manifesté.

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