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Planète Géo. Gardien de temple à Kyoto

Kyoto au Japon, une ville fascinante, riche en sanctuaires à l’instar du légendaire Pavillon d'Or.

Article rédigé par franceinfo, Sandrine Marcy
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

Kyoto séduit tous les voyageurs. Depuis des siècles. Avec ses sanctuaires légendaires. Mais contrairement aux idées reçues, les moines et les bonzes qui s'en occupent ne sont pas des contemplatifs !

La culture traditionnelle japonaise

L'ancienne capitale impériale compte pas moins de 1 600 temples bouddhistes, 400 sanctuaires shintoïstes et plus de 200 jardins japonais. Kyoto qui n'a pas subi les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, fait partie des villes au patrimoine culturel parmi les plus exceptionnels au monde. 17 sites sont inscrits sur la liste du patrimoine de l’Humanité, de l’UNESCO.

 Les Japonais privilégient les sanctuaires shintoïstes pour les mariages et naissances, les temples bouddhistes pour les cérémonies funéraires.

Des gardiens de temple contemporains

Contrairement aux apparences, les moines et les bonzes qui en ont la charge des temples, n’appartiennent pas à un monde figé, et s’impliquent dans la vie moderne du Japon. Des rencontres étonnantes que propose Raphaëlle Brillaud dans le magazine Géo, avec la complicité de Jean-Christophe Servant.

"Là où on s’attend à  un univers figé, on découvre à la place, des hommes soucieux et sincères. Le cheminement personnel de chacun des moines n’est pas facile".

Raitei Arima, le supérieur du Shokôku-ji. (LUCILE REYBOZ / GEO)

 Le supérieur Raitei  Arima, 84 ans, à la tête du Pavillon d’Or et du Pavillon d’Argent, milite contre l’utilisation de l’armement nucléaire.

L'exemple de Takafumi Kawakami : "il a fait ses études aux USA, a organisé les premiers mariages gays au Japon. Il a des chambres d’hôtes dans le temple pour ceux qui viennent apprendre la méditation".

Autre figure montante dans le monde bouddhiste japonais

Daïko Matsuyana, 40 ans : chaque année, il donne des conférences sur le zen à l’étranger.

Il a suivi trois ans d'initiation au travail physique et à la méditation. (LUCILE REYBOZ / GEO)

 Des bonzes, des prêtres qui ne sont pas des contemplatifs, en voici un autre, un Français, moine zen : Pierre, appelé aujourd'hui Turlur, enseigne à l’institut français du Kansaï et au lycée français de Kyoto.

Le Kiyomizu-dera avec vue panoramique sur Kyoto. (VINCENT MARION / GEO)

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