Cet article date de plus de douze ans.

Le silence blanc des salares

Voyage au bout des pistes de l’Altiplano: en Bolivie, à plus de 3000 mètres d’altitude, se trouvent d’immenses déserts de sel aujourd’hui convoités pour leur richesse.
Article rédigé par Sandrine Marcy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

 

Sur les
hauts plateaux des Andes, suspendus à plus de 3000
mètres d’altitude, d’immenses déserts de sel: nous sommes
en Bolivie, dans un des lieux les plus secs au monde. Pas un arbre…et le silence. 

La formation des salares datent de dix mille ans, après l'évaporation d'un immense lac. A commencer
par le Salar d’Uyuni, un lac desséché qui s’étend sur plus de 10.000 kms carré. C’est le plus grand « lac » de sel au monde. Les
expéditions ne sont possibles qu’en saison sèche.

Jean
Cottereau a parcouru ses paysages lunaires : il raconte son voyage extraordinaire, dans le magazine « Géo » . Le salar d'Uyuni a été pour lui, avant tout, une épreuve introspective.

Il nous fait partager son périple, la traversée des villages, les haltes, les
repas -ragoût de lama et soupe de maïs- comment vivent ces hommes et ces
femmes
dans cet environnement aride.

Il y a beaucoup de beauté dans ces photos rapportées de l'expédition par George Steinmetz, de ces grandes étendues blanches ou ocres  qui s’offrent à perte de vue. 

Dans la région du Sud Lipez, près de la frontière avec le Chili et
l'Argentine,
les photos montrent une sorte de planète en cours d'élaboration, avec
des
cratères, des geysers
et des fumerolles.

Ces région désertiques cachent un trésor:  « sous la croute de sel se trouve la moitié des réserves de lithium de la planète.

 

 

 

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