On serappelle les larmes du ministre du Travail, lorsqu’elle annonça lesmesuresdrastiques afin d’enrayer la crise: aujourd'hui les Italiens, malgré l'effort qui leur est demandé, apportent leur soutien populaire au gouvernement. Dans le "magazine Géo" Eric JOZSEFraconte combien ils espèrent retrouver une certaine prospérité.Les défis sont nombreux: et en premier il s'agit d'assurer l'avenir desjeunes Italiens qualifiés: beaucoup, faute d'emploi, quittent le pays pour aller travailler en Europe ou aux Etats-unis. Ce qui affaiblit le tissu économique du pays. Selon lesentrepreneurs, la politique ne s’est pas adaptée aux changementséconomiques. Et de pointer du doigt une bureaucratie lourde et tatillonne, une fiscalitétrop élevée . Mario Monti propose un pacte social : la fin de l'évason fiscale et en contrepartie une baisse des impots.