Deux fleuves séparent la Chine de la Corée du Nord : le Yalu et le Tumen ; le Tumen où, sur la bergechinoise, s'élève un monument évoquant l'alliance tissée entre les deux payscommunistes durant les trois ans de la guerre de Corée. Cette régionfrontalière attire les touristes chinois mais aussi les réfugiés nord-coréens.Lephotographe Thomas Van Houtryve les a rencontrés ; son reportage publiédans le magazine Géo, nous donne l'image d'une frontière poreuse.Il existe ainsi une communauté de Nord-Coréens intallée en Chine, juste de l'autre côté de la frontière. Les membres sont devenus chinois, au fil des générations, mais les nouveaux arrivants ne sont pas forcément les bienvenus.