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L'Italie comme on la rêve

La côte Amalfitaine, surnommée le rivage des sirènes s'étire d’Ischia à Salerne, et offre au voyageur des paysages de rêve: des criques sauvages, des grottes secrètes, des sentiers taillés dans la roche et au détour, des villages chargés d'histoire. De tout temps, cette côte a servi de refuge à des familles en fuite et aussi au monde artistique venu y chercher l'inspiration.
Article rédigé par Sandrine Marcy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

 

 Un rivage mythique qui a su attirer tout le beau monde de la
littérature, des arts et même de la politique : des écrivains comme André Gide, des musiciens et notament en 1880, Richard Wagner qui pour le décor du magicien Klingsor, choisit la villa  Rufolo; un
festival lui rend hommage,
chaque année.

Le magazine « Géo » a sélectionné une vingtaine de sites  sur une carte, en particulier le village de Ravello  perché à 350 mètres d’altitude avec en
contre-bas, la mer tyrrhénienne et le port d’Amalfi. De là-haut, on a une vue à 180 degrés sur le golfe de Salerne .

 Ravello, ce n’est pas un village comme les autres: dès le quatrième siècle, il a abrité les riches familles
en exil ou en fuite.  Au 19e
siècle, les bâtiments ont été sauvés de la ruine.

La reporter Christiane
Rancé  nous emmène
dans sa flânerie…Et nous voilà partis sur les sentiers muletiers creusés à même
la roche qui sillonnent les Monts Lattari, suspendus au-dessus de la
mer: le "chemin des dieux", parfois le seul chemin à desservir des villages.

En contre-bas des grottes: au 17e
siècle, elles servaient de repaire aux brigands, notamment en 1647 à Masaniello, le
chef de l’insurrection napolitaine contre les Espagnols.

Une
randonnée qui montre combien la nature a repris ses
droits. Reste un monastère, une église et les petits autels qui balisaient le
sentier. 

 

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