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Au nom de la mère

Il existe encore, à travers le monde, des sociétés gouvernées par des femmes, des communautés qui suivent des règles basées sur ce qu'on appelle la "matrilinéarité", le droit de la filiation maternelle. Ces sociétés doivent aujourd’hui affronter comme les autres l’effet de la mondialisation d’une globalisation culturelle.
Article rédigé par Sandrine Marcy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

Les enfants héritent du clan de la mère, portent le nom de la mère, le clan du père vient après. Ces traditions sont très rares dans notre monde très patriarcal, mais elles existent encore en Guinée
Bissau, au Mexique, en Indonésie, en Chine, aux Etats-Unis.

Des anthropologues se sont penchés sur ces sociétés "matrillinéaire". Ce système remonterait à la nuit des temps, supplanté ensuite par le patriarcat.

Laure Dubesset-Chatelain raconte dans le magazine "Géo" cette évolution, et les photos de Nadia Ferroukhi nous interpellent : la photographe nous montre, en Indonésie, ces écolières musulmanes de Bukittinggi  où "Islam et droit maternel font bon ménage". L'ethnie Minangkabau est la plus grande communauté matrillinéaire au monde : elle compte cinq millions et demi de personnes.

 

 

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