Une planète bleue, des phares français

D'abord le minutieux travail de Guido Alberto Rossi. C’est lui qui signe la très grand majorité des photos publiées aux Editions Chasse-Marée, ça s’appelle tout simplement l’Eau avec ce sous-titre «photographies aériennes de la planète bleue».
Le voyage est somptueux car chaque page nous fait rêver mais également nous alerte.
Le rêve, on le trouve du côté des méandres du Colorado, du lac Bogoria au Kenya… L’eau qui se donne des allures de porcelaine quand elle devient banquise en terre Adélie ou paradis pour un banc de dauphins au large de la Nouvelle Zélande.
Souvent, vu du ciel, l’homme semble vivre en parfaite harmonie avec cette nature. Que ce soit à Venise, en Normandie ou encore sur le sable d’une plage de l’océan Pacifique, sans oublier les pêcheurs. Ceux d’Espagne, de Malaisie, ou d’Indonésie. Mais attention, l’eau est désormais une ressource en danger.
Plates-formes pétrolières à Singapour, inondation de la Nouvelle Orléans, ou plus étonnante, cette photo au large des Bahamas, l'épave d’un avion qui a servi au trafic de drogue.
Oui, la planète bleue est menacée. Tout est dit dans ce livre. Nous pouvons la sacrifier ou la sauver.
La mer encore, mais ici, en France. Un voyage De phare en phare chez Sélection du Reader’s digest. Jean Guichard connaît parfaitement son sujet, de Dunkerque à la Chiappa en Corse. Le premier phare est noir et blanc, le dernier rouge et blanc. En fait ils sont tous très différents. C’est par exemple Port Maria à Quiberon au beau milieu des maisons, ou le Château d’If au large de Marseille qui envoie, nous explique t-on deux éclats blancs toutes les dix secondes. Et dans un joli texte qui accompagne le tout, vous comprendrez pourquoi gardien de phares, c’est un métier moderne.
Pour en savoir encore plus : France-info.com

Editions Chasse-marée

Sélection du Reader's digest