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Michel Edouard Leclerc : "Nous sommes les meilleurs acheteurs de l'agriculture française"

Leclerc, c'est le numéro 2 de la grande distribution en France. Avec 569 magasins et plus de 43 milliards de chiffre d'affaire, l'enseigne gagne du terrain et ambitionne de ravir la place de numéro 1 à Carrefour. Mais le "champion des prix bas" est régulièrement accusé d'étrangler ses fournisseurs.  
Article rédigé par Olivier de Lagarde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

Assigné en justice par l'état en raison de relations "déséquilibrées avec ses fournisseurs", Michel-Edouard Leclerc met en cause la posture selon lui "schizophrénique" du gouvernement : "Les jours pairs on me demande de baisser les prix sur le
panier de la rentrée scolaire, sur les prix de l'essence et les jours impairs, on me désigne à la vindicte populaire. C'est de l'irresponsabilité
politique
."

Et il ajoute,  que ce
sont les grandes entreprises de l'agroalimentaire
qui "refusent de jouer le jeu de la concurrence et de la négociation des
prix. Pour l'agriculture française, nous sommes les meilleurs acheteurs
." 

Ce patron qui revendique son identité bretonne considère que ce qui ne marche plus dans le
modèle breton "ce sont toutes ses entreprises qui n'existaient ni par la
qualité de leur produits, ni par leur stratégie de conquête de marchés  marketing, mais seulement par les subventions
européennes qu'elles touchaient
". 

Quant à l'écotaxe qui
enflamme la Bretagne, le vrai problème, assure-t-il, "c'est le coût du
transport pour les produits de Bretagne, l'écotaxe, c'est une provocation, c'est nous demander de payer pour des infrastructures que nous payons déjà via
nos impôt
s". 

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