On s'y emploie. Un tour de France des 100 initiatives qui changent tout
"On s'y emploie", c'est tous les dimanches un gros plan sur le monde du travail. Un livre paru cette semaine recense "100 initiatives qui changent tout". Des entrepreneurs, des associations, des institutions qui changent le monde à leur échelle.
Après avoir écrit Le journal d'un salaud de patron, Julien Leclerc récidive dans la vision positive de l'entrepreneuriat avec ce Rendez-vous avec la France qui bouge, qui vient tout juste de paraître aux éditions du Rêve. Il nous fait découvrir 100 initiatives, parfois individuelles, parfois modestes, parfois embryonnaires. Mais toutes ont un point commun, elles donnent de l'espoir.
Les épiceries solidaires de l'ANDES
Julien Leclerc : Offrir la nourriture à ceux qui en ont besoin ça peut être humiliant et on se coupe d'une partie de la population qui en a besoin. L'Andes a créé des épiceries solidaires dans toute la France qui proposent tout ce qu'on trouve partout en magasin mais beaucoup moins cher parce que c'est géré par des bénévoles.
Vous aimez aussi beaucoup l'invention de ce polytechnicien, le radiateur ordinateur
Julien Leclerc : On utilise beaucoup d'énergie pour refroidir des datas centers, et on produit beaucoup de chaleur avec des ordinateurs, ils ont donc récupéré cette chaleur pour chauffer des immeubles entiers.
Il y a aussi les Cafés de la création
Julien Leclerc : Pour relancer l'emploi en France, il faut accompagner les chefs d'entreprise qui sont pour la plupart des dirigeants de PME et TPE souvent incompétents sur plein de sujets. C'est le Crédit Agricole qui a créé ça. Tous les premiers jeudis du mois se réunissent des banquiers, des experts-comptables, des avocats, des conseils en com pour donner des conseils gratuits à tous ceux qui en ont besoin, le tout dans un café.
Les Moissons de l'Emploi, qu'est-ce que c'est ?
Julien Leclerc : C'est en Alsace et du côté d'Auxerre, des chercheurs d'emploi vont visiter toutes les entreprises d'un territoire et leur demander ce que sont leurs besoins aujourd'hui. Ca permet d'explorer le marché caché. Près de 80% des chercheurs d'emploi qui ont participé à ça ont trouvé un job en moins de six mois.
Il y a aussi les Yakabooks, dont vous êtes à l'initiative
Julien Leclerc : C'est une entreprise qui lutte contre l'illéttrisme en proposant des livres neufs et inédits à deux euros.
Entreprendre pour apprendre
Julien Leclerc : Une association qui intervient en collège et en lycée en permettant aux jeunes de créer une entreprise sous le contrôle d'un professeur et sous le parrainage d'un salarié.
Peut-on gagner sa vie avec ce type d'idées ou est-ce forcément en dehors du secteur lucratif ?
Julien Leclerc : Les porteurs de projets peuvent être des entrepreneurs, des associations, des institutionnels, sans aucune distinction de religion, de sexe, de classe sociale. Oui, on peut gagner sa vie, peut-être pas des milliards, en faisant quelque chose de bien.
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