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Les coulisses des JO. L'équipe de Radio France a réussi la première épreuve : elle est sortie de l'aéroport de Tokyo

Les journalistes de Radio France sont arrivés à Tokyo. C'est le début de longs tests et contrôles en tout genre à l'aéroport nippon. Et ça n'a pas échappé à Farida Nouar.

Article rédigé par franceinfo - Farida Nouar
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Affiche avant le test salivaire du Covid-19 à l'aéroport de Tokyo où est arrivé le groupe de Radio France pour suivre les Jeux olympiques 2021. (FARIDA NOUAR / RADIO FRANCE)

Pour avoir la médaille de cette épreuve, il faut s’armer de patience. De beaucoup, beaucoup de patience. Départ donc de Roissy pour notre équipe et avant l’embarquement, Vincent Pellegrini illustre journaliste du service des sports, prodigue à la team ses bons conseils : "Tu dînes, tu dors et tu prends ton petit déjeuner." Voilà les bons conseils de tonton Vincent. C’est parti, on monte dans l’avion. D’autres athlètes sont aussi à bord : francais, sénégalais, tchèques.12 heures de vol nous attendent pour relier Tokyo. Et Xavier Monferrand autre journaliste du service lui redoute déjà l’arrivée : "C'est long mais c'est surtout l'arrivée qu'on appréhende. Avec les heures d'attente de tests, de montrer les papiers... Au départ, ça a été plutôt cool, on a juste eu à montrer nos tests PCR."

Il faut être en mesure de présenter "Ocha"

Un film d'Hitchcock, deux films primés à Cannes et une série plus tard, on arrive à Tokyo. Et la longue attente débute. Dès la descente, nous sommes encadrés et contrôlés. Il faut être en mesure de présenter "Ocha" : une application imposée par les autorités japonaises avec des informations sur notre identité, notre hôtel, notre test PCR négatif.

En amont, les autorités ont validé notre "activity plan", c’est-à-dire les lieux où nous comptons nous rendre, à savoir les sites olympiques et le Centre de presse. On nous demande  "Ocha" à chaque étape qui durent de très longues minutes puis vient le test salivaire : interdit de boire ou manger 30 min avant.

Une fois la petite fiole remplie, nous attendons encore longuement avant d’avoir le résultat pour pouvoir récupérer nos accréditations JO. Puis la douane puisque nous n’avons pas le droit de prendre un taxi de notre propre initiative à la sortie de l’aéroport : un car nous attend et ça dure encore de longues minutes. Fanny Lechevestrier autre éminente journaliste du service des sports est au bout de sa vie : "Je n'en peux plus. Vivement le lit !" 

Le car nous conduit dans le centre-ville où nous devons là prendre un taxi réservé : une seule personne par voiture même si nous sommes du même groupe et que nous avons voyagé ensemble : consigne des autorités, en raison des mesures sanitaires. Enfin nous arrivons : il est 17 heures. Il se sera écoulé sept heures entre notre atterrissage et l’arrivée à l’hôtel à Tokyo.

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