Plus long que d'obtenir un rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19, obtenir des places pour la Coupe du monde de rugby 2023
Les premiers billets de la Coupe du monde de rugby en France en 2023 étaient en vente par internet lundi 15 mars. Et ça n'a pas échappé à Olivia Leray, fan de rugby.
C'est ce qu'on appelle communément un "couac" . L’ouverture de la billetterie pour la Coupe du monde 2023 de rugby en France, lundi 15 mars, a suscité beaucoup d’enthousiasme. Résultat : les serveurs du site ont planté.
Hier, je suis allée sur le terrain, au cœur de l'actu (à savoir sur internet) afin d'obtenir des préventes pour la Coupe du monde de Rugby. C'était rendez-vous à midi. Pour accéder à ces préventes, il fallait : s'être inscrit en amont sur le site, et être titulaire d'une Mastercard. Comme environ 150 000 personnes, à 11h30 je suis dans les starting-blocks, je m'y vois déjà. Certains ont carrément posé une journée pour ne pas rater l'événement. Et on a pas été déçu mais alors vraiment pas.
11h30. Connection, file d'attente. C'est normal. Attendez, c'est un grand événement mais on est confiant parce que dans le Midi Olympique du vendredi 12 mars sur d'éventuels crainte de bug et d'embouteillage le patron de l'organisation Claude Atcher disait : "Nous sommes sûrs qu'ils tiendront nos serveurs, Nous avons vu large." Alors on patiente. 12h30, un bug. Mais qu'est ce que c'est un bug dans une vie ? On est très vite remis en file d'attente, on laisse nos portables allumés, on vaque à nos occupations.
13h15. On est au bout de la file d'attente et paf ! Un deuxième bug mais on savoure. Ça fait du bien de se prendre des portes, ça fait avancer. Et puis, à force de courage, après deux bugs et exactement quatre heures d'attente, j'ai réussi a accéder à la billetterie ! Comme quoi le bonheur est à la portée de tous !
Plus de packs France
Après quatre heures d'attente et de bugs, est-ce qu'il restait des préventes à moins de 900 euros ou des packs Equipe de France ou Nouvelle Zélande ? Évidemment que non. "Je vais tout casser !" C'est un peu cette phrase qui reflète le témoignage de la centaine de gens qui ont vécu la même journée que moi hier. Interrogé par BFM, le patron de l'organisation réfute l'idée de "problèmes techniques". "Seulement sept minutes de problèmes sur cinq heures", c'est ce qu'il dit. À partir du moment où 150 000 personnes se connectent en même temps pour acheter des billets, il considère que même avec ces petits bugs ça s'est "bien passé", et que c'est "la rançon du succès." Vivement la vente grand public, le 6 avril à 18h pour d'autres bons moments, comme ça !
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