On ne pouvait pas le rater sur le Tour. La Grande Boucle, simple comme bonjour

Bonjour à tous ! C'est toujours mieux avec la politesse et c’est exactement le thème de cette chronique. Mon rôle c’est de vous faire vivre les coulisses du Tour de France, et les coulisses, ce sont des "bonjour" que vous ne voyez pas à la télé, que vous n’entendez pas à la radio… Les grands saluts, destinés aux véhicules à l’avant de la courses : les voitures des équipes, mais aussi celles des journalistes, la nôtre par exemple, ou encore celles des officiels en attendant les coureurs.

Nous, on a compté, parce qu’il n’y a pas de petites enquêtes : sur une étape de 190 km fenêtre ouverte, on lève le bras à peu pres 1 500 fois pour saluer le public. C’est aussi qu’on aime ça ! Et encore plus cette année, puisqu’on ne peut plus voir le sourire derrière le masque. Le sourire est maintenant dans les mains qui s’agitent et dans les bras qui se lèvent.

Vous saurez tout sur le "bonjour"

Il y a plusieurs technique. Je peux même vous faire du Pierre Perret : tout, tout, tout vous saurez tout sur le salut du Tour. Le salut droit et ferme, celui de très très loin, ou du dernier moment. Il y aussi le petit hochement de tête, le bras cassé, les doigts qui s’agitent, l’enlevage de casquette, les deux bras en l’air, le salut miss France, la ola, on a même eu la canne en l’air, le poing levé, le salut synchro, le coucou timide, celui main dans la poche... Bref, le Tour de France, c’est simple comme bonjour !