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On ne pouvait pas le rater. Les jeunes désertent la poudreuse !

Le ski c'est cher, il fait froid, on a la tête dans le brouillard et c'est le moment où le côté beauf de l'univers jaillit...

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Vacances au ski (illustration). (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

À quelques jours des premiers départs en vacances d'hiver, les bronzés vont faire du ski, les jeunes, eux, n'en font plus. Les 15-25 ans représentaient 20% de la clientèle des stations en 1995, seulement 14% en 2019. 

Mais pourquoi ?!!!

Les jeunes ont donc déserté la poudreuse. Pourquoi, et bien c'est sur Twitter que l'essentiel est résumé par l'utilisateur Khalysta : "Parce que ça coûte la peau du cul". C'est vrai que 30/40 euros le forfait journée, ce n'est pas donné mais franchement entre nous, il y'a d'autres explications.

Je ne vais plus au ski tout simplement parce que je suis mauvaise

Je suis une bille, je fais illusion sur une rouge et encore... Quand les groupes d'enfants dévalent en file indienne à 100 km/h avec une élégance et une aisance indécente, ça me blesse, mais ça me blesse... J'ai envie de leur dire à tous ces gamins : Là, tu fais le malin, mais plus tard, tu seras comme nous, tu n'iras plus au ski. Parce qu'au ski, un coup sur deux, t'as la tête dans le brouillard même avec un masque double parroi anti-buée a 90 euros. Parce que, qu'est ce qu'il y a de pire dans la vie qu'une piste glacée ?

Qui a inventé les pistes à bosses, c'était quoi le but ?


Au ski quand tu es content de toi, il y a toujours un mec qui vient te skier sur la spatule, Au ski personne ne sait si le chamois d'or c'est avant ou après la flèche et si, au niveau ourson, on a le droit de prendre une verte ou non. Le ski, c'est le moment où le coté beauf de l'univers jaillit. Par exemple, il y en a toujours un qui chante ça sur le télésiège :

Et ça ce serait une raison suffisante pour ne plus aller au ski. Ça aussi :

Les coca sont chers, les forfaits sont chers, les cours de ski aussi sont chers. Je vous passe les tibias endoloris, la navette et les chaussures. On a donc enfin le droit de le dire ce matin : Je n'aime pas le ski !

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