Cet article date de plus de cinq ans.

On ne pouvait pas le rater. Grève : les taxi-motos sont heureux !

Il y a un véhicule qui sait profiter de la grève et qui permet de se faufiler dans les embouteillages, c'est la moto. Le métier de taxi-moto est hyper rentable ces jours-ci. Olivia Leray s'en est rendu compte à l'aéroport d'Orly.

Article rédigé par franceinfo - Olivia Leray
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Un taxi-moto avec un client aux abords de l'aéroport d'Orly. Photo d'illustration. (MARTIN BUREAU / AFP)

À qui profite la grève ? J'ai peut-être un début de réponse. Cette réponse elle se trouve à l'aéroport d'Orly. Une grève, des embouteillages monstres, personne ne sait vraiment comment rejoindre la capitale et là on se dit que chauffeurs comme touristes, il n'y a pas vraiment de quoi avoir le sourire, on va passer un mauvais moment dans les bouchons. Et pourtant j'en ai vu des sourires, sur le visage des chauffeurs de taxi-moto. C'est l'équation parfaite pour eux, ils sont là juste devant la sortie, casque à la main.

Une clientèle qui n'a pas l'habitude de prendre la moto

Au début il était difficile d'avoir une discussion avec les chauffeurs, certains ne voulaient pas trop me parler. Mais les autres étaient plus loquaces, ça fait quand même quelques jours que leur business marche bien avec de nouveaux clients, ravis de mettre beaucoup moins de temps pour rejoindre le centre de Paris.

Les chauffeurs me disent même avoir un peu trop de boulot. Imaginez ! L'un d'entre eux me dit : "Il faut en même temps conduire et répondre au téléphone". Il manque une cinquantaine de taxi-motos devant Orly pour répondre à la demande en hausse avec la grève. Mais bon, business is business, toute course est bonne à prendre. Un chauffeur me propose de me ramener à Paris.

Les tarifs s'envolent

Une centaine d'euros jusqu'au centre, soit 20km. Je précise que normalement les tarifs depuis Orly c'est à partir de 65 euros pour le centre de la capitale, en tout cas c'est ce qui est indiqué sur les différents sites internet.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.