Aujourd'hui, c'est la re-fête des Mères
Les bisous et les poèmes ou les bouquets de fleurs ont été donnés avec amour dimanche. C'était la fête des Mères. Et ça n'a pas échappé à Olivia Leray.
Les pubs "Offrez des fleurs" à la télé, les affiches roses partout, dimanche 7 juin,ça n'a pu vous échapper, c'était la fête des Mères.
Une fête des mères un peu particulière, voir carrément plus savoureuse cette année, pas parce que ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vus, non, parce que cette année, il n'y avait pas l'école pour aider à la fabrication des colliers de nouilles ou des statues en pâte à sel. Les mamans, elles étaient comme ça :
Et puisque vous valez mieux qu'un collier de nouilles ou qu'une fête une fois par an, je propose que ce 8 Juin ce soit encore un jour pour vous, on pourrait appeler ça la re-fête des mères. La fête des mères qui mérite d’avoir deux fêtes quoi, deux jours entiers dédiés, deux coups de fil, deux fois plus que tout le monde.
Pas de fleurs mais du saucisson en cadeau
La re-fête des mères où il n'y aurait pas de pub pour des robots de cuisine, parce que vous n'êtes pas cuisinière, vous êtes avant tout soldat. La re-fête des mères qui gèrent tout toutes seules et qui s’en sortent avec brio.
La re-fête des mères qui ont le courage de reprendre leurs études. La re-fête des mères qui ont eu mal et qui se tirent. La re-fête des mères toujours en avance, souvent derrière nous, sur le quai, au bout du fil. Celles qui font marcher le monde, et toi aussi, quand la route devient sinueuse, celles qui prennent dans les bras quand tout est boueux. Celles qui t'élèvent, te relèvent, te portent du bout des doigts, à bras-le-corps, contre tout. La re-fête des mères qui sont aussi des pères, et il y en a beaucoup. La re-fête des mères qui apprennent qui transmettent, qui subliment, la re-fête des mères qui déchirent.
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