Un nouveau moteur de recherche dans l'ombre de Google
Volunia.com. L’arrivée d’un nouveau moteur de recherche sur
Internet est suffisamment rare pour qu’évidemment on s’y intéresse. D’autant
que celui-là a déjà une histoire. Il est lancé par un professeur de
mathématiques, un professeur de mathématique italien, ex-ancien professeur au
MIT, Massimo Marchiori. Celui-ci avait inventé dans les années 90 un algorithme
de recherche qui serait à l’origine de Google.
Des travaux à l'origine de Google
A cette époque, Larry Page, futur co-fondateur de Google, avait
assisté à une conférence de l’italien et se serait montré « fasciné ».
Il aurait alors décidé d’utiliser ses travaux. Marchiori ne peut pas, pour
autant, lui en vouloir car l’algorithme n’était pas breveté. Voilà pour la
version du professeur de mathématiques qui décide aujourd’hui de lancer son
propre service. Mais, plus qu’un nouveau moteur de recherche, c’est un « concept
radicalement différent » explique le scientifique. Volunia permet de
visualiser l’intégralité d’un site Web avant de s’y connecter. On peut visualiser
d’un seul coup d’œil le contenu, les images, les vidéo, etc. qui s’y trouvent. Le
nouveau site permet aussi de communiquer avec les personnes qui regardent la même
page au même instant.
Pour autant, rien de comparable encore avec le tout puissant
Google. Volunia est encore un bébé disponible pour l’instant en version bêta
privée à www.volunia.com.
Le numérique n'emballe pas les éditeurs
Certains éditeurs ont-ils décidé de boycotter l’édition
électronique ? C’est ce qui ressort d’un article du site ActuaLitte dans
lequel un écrivain se confie : Pierre Lemaitre a découvert que ses livres
désormais disponibles en édition de poche à prix réduits dans les librairies étaient
toujours vendus au prix fort en version électronique. Décision de l’éditeur,
déplore Pierre Lemaître qui affirme que beaucoup d’éditeurs boudent
délibérément l’édition électronique par peur d’y perdre des plumes
financièrement. D’ailleurs, de nombreux livres sont encore indisponibles en
versions numériques sans compter la question du prix du livre numérique. Bref, si
les éditeurs ne voulaient pas du numérique, ils ne s’y prendraient pas
autrement. En attendant que, comme pour la musique, de nouveaux venus s’emparent
de ce marché ?
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