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Salon de l'agriculture : drones de champ

1.050 exposants, 3.850 animaux, des centaines de milliers de visiteurs jusqu’au 6 mars… et des drones : la salon de l'agriculture fait la part belle à l'avènement de ces drôles de machines volantes.
Article rédigé par Jérôme Colombain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 8 min
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Et s’ils ont bien du mal à s’imposer dans le ciel des villes, sécurité oblige, ils se multiplient dans le ciel des champs.

Parrot vient par exemple de lancer Sequoia, une caméra de précision à destination des agriculteurs. Elle se fixe sur un drone qui devient alors un "agridrone" de grande précision. Le dispositif permet  collecter les données d’un champ pour optimiser la gestion de l’irrigation, la diffusion des pesticides ou estimer le rendement afin de l’améliorer.

Le prix de ce Sequoia : 3.200 euros.

Même objectif pour la Airinov et son drone agricole baptisé "agridrone". Commercialisé depuis deux ans, il compte déjà 5.000 utilisateurs.

Autre exemple : des drones pour lutter contre le principal ennemi du maïs : la pyrale. Elle peut détruire jusqu’à 40% des récoltes. L’idée d’une entreprise de la Drome : éviter les pesticides très polluant et utiliser des drones pour larguer sur les champs des petites guêpes, ennemies jurées de la pyrale.

20% des cultures de maïs en France victimes de la pyrale sont traitées avec cette innovation piquante mais bio.

Drones des villes, drones des champs, et bien ce sont ces derniers qui gagnent pour l'instant la bataille. Et vous le disiez, certains peuvent ramener le troupeau à l’étable. Un jour, Didier Mestric, agriculteur du Morbihan, fou de nouvelles technos, achète un drone pour surveiller ses champs. Sauf qu’en survolant ses vaches il s’aperçoit que le bruit du drone attire les bovins. Depuis, le chien de ferme dort tranquille près du feu, et le troupeau rentre tous les soirs grâce en suivant le son bourdonnant de ce drone d’appareil.

Une ferme connectée à voir au Salon de l’agriculture à Paris jusqu’au 6 mars. Pavillon 4.

Autre sujet : Attention aux post Facebook invitant à partager les photos de ses enfants sur Facebook.

"Si tu es fière de tes enfants, poste 3 photos et nomine 10 de tes amies pour faire pareil !" Voilà le message qui fait fureur en ce moment sur Facebook.

Le compte officiel de la Gendarmerie nationale a tenu à mettre les choses au clair :

Je cite : "Nous vous rappelons que poster des photos de ses enfants sur Facebook n'est pas sans danger ! ". Des photos, il faut le savoir, qui ne seront jamais totalement effacées. Avant de poster, mieux vaut lire les instructions de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, la CNIL. Par exemple : "limitez l'accès aux photos" aux amis très proches ou mieux encore : réfléchir avant de publier quoique ce soit. Généralement, ça refroidit.

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